Je me souviens maintenant pourquoi j'aime pas tellement les "achats de Noël".
Pas vraiment à cause du monde, que je pensais éviter en allant faire les boutiques avec 2 jours de retard, l'un des nombreux avantages de passer Noël seule, personne ne saura que j'ai tout acheté après. Non, le monde finalement il bouge de façon assez prévisible avec un mouvement grégaire d'ensemble assez parfait, et il suffit d'aller au fin fond des magasins pour trouver des petites choses intéressantes et observer l'attroupement autour des 2 premiers stands surplombés des gros panneaux jaunes et rouges "SALE".
Pas vraiment à cause de la peur du sac vide, petite soeur de l'angoisse de la page blanche, quand l'inspiration refuse de se montrer et qu'on se retrouve chez BOOTS a considérer sérieusement l'achat du "kit de cuisine italienne" par Jamie Oliver, en promotion certes, m'enfin quand même il n'y a que des british pour y croire sérieusement, non ?
Pas vraiment à cause du délestage massif au niveau du porte-monnaie. Eh, c'est les soldes on vous a dit...
Pas vraiment a cause de la perte de temps, ne pas penser à cette PCR que j'aurai pu lancer avant d'aller au mall, de toute façon c'était plus rapide de ne pas passer au labo avant...
Non, rien de tout ça.
Ce que j'aime vraiment pas, c'est cette saleté d'impression de ne pas dépenser assez. Cette impression stupide mais tenace que le fait de penser aux gens et à ce qui leur ferait plaisir ne suffit pas, qu'il faut toujours acheter plus, un plus gros cadeau, jouer le jeu de la surenchère, parce que ça se fait.
J'ai pas vraiment réussi.
Il va donc falloir que j'y retourne.
Et merde.
Ah la magie de Noël...
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