Des boites ouvertes, des tubes dans tous les sens, le cerveau en action, la poubelle pas loin. Un message de Betty. "Viens. On est au Berkeley. Matt est pas la. On t'attend". Bien. Mais j'ai pas fini avec mes tubes. Et j'ai quelques précultures a lancer. Et mes PCR overnight. Alors ignorer. Continuer. Un coup de fil de Risha. "What are you doin' woman ? We're all waitin' for ya ! Come now !". "Well, maybe in an hour or so". "Okay, but ya'comin' !". Mentir, dire oui, continuer, finir d'emballer les graines.Garder un batch de chaque pour finir les dernieres manips bristoliennes. Imprimer de quoi parler au lab-meeting de demain. Mettre du LB dans des tubes, des colonies blanches, observer le labo dans le noir. Repenser aux PCR. Recommencer a paniquer. Etre au bord des larmes. Revenir dans le bureau, se battre avec la serrure.
"Les joliiiiiies colonies de vacanceuh..." crie l'ordianteur.
Eclater de rire. Se dire que la panique ne sert a rien, et que finalement rire est plus agréable. Ecrire une connerie sur son blog. Recevoir un coup de fil de Jennie "You said you were coming, we're still waiting for you you know !". "Okay, give me 10 minutes".
Emmerder les PCR, emporter le cahier de manips a la maison. On réfléchit toujours mieux apres 2 ou 3 bieres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire