Le nouveau labo est désert, les boites sont empilées, mes pipettes attendent que je leur fasse un peu de place sur une paillasse, mais où ? L'équipe sur le départ nous a abandonné 3 postdocs et un thésard, nous sommes donc en minorité...
Edimbourg est une ville pour les touristes. Et d'ailleurs il y en a partout. Moi la première. Tout est impressionant, beau, vieux, neuf, grand, spooky, cute... et à chaque émerveillement je me sens coupable, je ne veux pas aimer cette ville, je ne peux toujours pas concilier les larmes du départ et la joie de la découverte.
Ca viendra.
Mon appartement est à une cigarette du labo, la fille avec qui j'habite est gentille et drole, son chéri a meme porté toutes mes caisses au 2ème étage, évitant à chef un lumbago pourtant bien mérité apres nous avoir laissé organiser entièrement le déménagement de SON labo, SW n'arrive que dans 3 semaines, Fran et moi n'avons visité qu'une infime partie des attractions "spécial jour de pluie", j'ai une réserve de pinard dans la cuisine et de fromage sur le balcon, les chips sont revenues dans mon placard, et mes murs sont recouverts de photos qui me mettent les larmes aux yeux dès que je les regarde.
Helen me manque. Eric me manque. Les filles me manquent. Les chats me manquent.
Bon, ca suffit ces conneries écossaises, quand est-ce que je rentre à la maison maintenant ?
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