Un WE en pleine jungle urbaine - et sous la dépendance totale de Crocodile Dundee [qui a donc officiellement atteint le level 28 - euh et au fait, est-ce que je t'ai souhaité un joyeux anniversaire ?] - m'a remis les idées en place: non je ne suis pas faite pour vivre écrasée par des immmeubles à perte de vue et assourdie par le ronronnement de la ville qui couvre le bruit du vent dans les arbres. Toujours avancer -et même courir- avec le flot humain, ne pas avoir suffisamment d'espace pour étendre les bras, me sentir prisonnière de la civilisation ou ne jamais être seule pourraient mettre en danger ma survie mentale.
Il n'empêche, si la grande ville m'est l'illustration parfaite que l'enfer c'est les autres, elle me rappelle également que parmi ces autres, il y a des gens non seulement intéressants mais aussi drolement gentils, et qui me permettent de mettre au défi mes croyances les plus ancrées. Et de discussions sous des lumières tamisée en sourires autour d'un verre ou d'une tasse de café, l'enfer s'apprivoise et se transforme en un purgatoire pas si désagréable.
Bilan: les enseignements du WE en matière de rapports humains s'avèrent nombreux et variés, tout particulièrement sur l'épineux sujet des rapports hommes/femmes.
Prenons un exemple tout à fait au hazard. En demandant à mon décolleté si je suis "available", un homme -aussi bourré de testostérone et de bière soit-il- peut-il REELLEMENT imaginer que je vais répondre "yes!" ?? Et bien Londres m'a appris que oui.
Enfin, comme dirait Mr C., hotelier londonien un brin obsessionnel -merci !!!- , "Le beurre sur les tomates ça fait comme du lait caillé". Une mystérieuse énigme que ce WE n'aura pas tout à fait éclaircie...
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