Du plus loin que je me souvienne, le métier de mes rêves a toujours été "médecin sans frontières". Ma mère me rappelle de temps à autre que mon premier choix était en fait "femme de médecin", mais en même temps depuis quand peut-on faire confiance à ses parents hein ?... Bref, il a quand même fallu se rendre à l'évidence assez tôt qu'il éxistait une contre-indication majeure à mettre mes pas dans ceux de Bernard Kouchner: je tourne la tête dès qu'une goutte de sang apparait à la télévision. Alors dans la vraie vie...
J'ai ainsi successivement pensé à devenir mère Thérésa, militaire ("pour défendre ma patrie !" On n'est décidément pas bien fini quand on a 11 ans hein...), vétérinaire ("comment ça il faut AUSSI les euthanasier parfois les animaux ??.. eh mais ça va pas non !"), président de la République, Arlette Laguilier (en blonde), écrivain maudit (et passé à la postérité), éleveur de chèvres, bref, toute une panoplie de métiers utiles et dévoués à son prochain mais qui comportaient chacun un inconvénient majeur, quel qu'il soit.
Et puis un jour j'ai trouvé LA solution. "Je serai psychanalyste!".
Envie rapidement tuée dans l'oeuf par mon père et son sens des réalités. "Ecoute, tu fais ta médecine, et si tu veux tu te spécialiseras en psychiatrie, mais passe ton concours d'abord !" - "Mais papa psychanalyste et psychiatre c'est pas pareil!" - "C'est Médecine ou prépa ou rien !"- "Euh bon d'accord."
Quelques années plus tard et 2 concours ratés-dans-ta-gueule, je me suis donc retrouvée en 2ème année de DEUG de biologie en me demandant ce que j'allais finalement bien pouvoir faire d'utile quand je serai grande, là du coup... (et sans tuer de rats ou de souris s'il vous plait)
Et bien je n'ai toujours aucune réponse...
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