Décidément j'aime ça, et rien n'y fait, et rien ne me fera changer d'avis, avoir l'impression de faire avancer un projet ou deux, finir une dernière figure, n'être plus qu'à une étape de la construction finale, barrer des trucs dans ma liste tout en remplissant la page "dimanche", le tout en musique et dans le noir des néons, puisque l'été est vraiment fini, et qu'entre les nuages de pluie et le soleil qui se couche de plus en plus tôt, la limite entre le jour et la nuit devient de plus en plus impalpable, surtout avec les volets tirés, certes.
Mais le réveil a été lent, l'aimant télévisuel fort, comme tous les samedis gris, et la journée moins active que prévue. Il n'empêche, depuis toujours je sais que la nuit existe pour corriger les erreurs du jour, et quand le soleil se lèvera derrière les nuages demain matin, j'aurai rattrapé le retard accumulé devant Retour vers le futur 3, parce que vraiment il m'en faut peu pour rester sous ma couverture et devant la téloche lorsque le vent souffle dans la cheminée, ma baguette juste sortie du four et tartinée de foie de morue dans les mains, alors que des pré-cultures m'attendent au labo.
Mais après tout ne pas faire grand chose le samedi, c'est quand même permis.
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