J'ai un gros bouton qui pousse sur la joue droite. Le genre de bouton qu'on ne rencontre plus une fois l'adolescence passée, ou alors une fois l'an, dans les grands moments de déprime post chocolat/charcuterie. Le genre de bouton qui ramène des vieux souvenirs pas très agréables de visage pas défiguré mais quand même objectivement bien sous emprise hormonale un peu dégueu, qu'on cache comme on peu, avec une frange jusqu'au nez par exemple. Comme quoi ça a du bon de vieillir.
Bref, n'empêche ce soir, vieille ou pas, là, j'ai un gros bouton.
Et puis j'ai un talk à donner dans 5 heures. Juste une petit talk de rien du tout devant des gens de l'institut, un petit talk de rien du tout et pas bien fini d'ailleurs, auquel je viens de mettre le dernier point il y a 5 minutes en me disant que c'est un peu bancal mais merde on s'en fout, là. Comme j'ai un chouilla envie d'aller roupiller pour une petite demi-heure avant d'aller sous la douche et de retourner au labo, où je suis en ce moment même, heureusement que les transports sont rapides entre mon lit et ma paillasse, finalement.
Bref.
J'ai un gros bouton.
Et un talk pas vraiment bien prêt.
Alors je me demande...est-ce que mon subconscient croit VRAIMENT que si on me lance des tomates à la fin de ma présentation, j'arriverai à croire que c'était parce qu'avec mon bouton je suis vraiment pas jolie, et non pas parce que mon talk était mauvais ?
Sérieusement ?
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