lundi 10 octobre 2005

Desesperately seeking Hugh Grant...

Quelques heures en plein coeur de "4 mariages et un enterrement", et le retour à la réalité beaucoup moins glamour se fait à reculons, parce que merde, c'était vachement bien de papoter avec mon voisin de gauche beau comme un dieu, drole, charmant, ex-plant biologist joyeusement reconverti ET végétarien (mais pas islandais, juste irlandais, personne n'est parfait, décidément... m'enfin dommage que Cork soit si loin, bordel), tout en souriant de temps en temps à mon voisin d'en face un peu timide mais très bon danseur et toujours partant pour un Strip the Willow ou un Virginia Reel (ce qui peut sauver la mise quand le best man, accoudé au bar près de la piste de danse et à l'évidence entrain de faire du rien, répond assez impoliment "sorry, no, i don't dance" malgré mon sourire numéro 5, le mufle) le tout en remuant continuellement ma chevelure qui m'a attirée (comme d'habitude, m'enfin renouvelez-vous les gens quoi!) une bonne dizaine de compliments, comme si je ne le savais pas DÉJÀ que j'ai les plus beaux cheveux de la planète, à tel point qu'ils devraient m'engager chez Timotei, comme faire de la balançoire sous un grand arbre alors que le soleil joue sur mes reflets blonds, ça a toujours été mon rêve secret.
Bref.
C'est lundi, je tousse à m'en arracher la gorge sous mon chignon de cheveux encore mouillés, j'ai les ongles sales d'avoir jardiné toute la journée, et la perspective d'un thé au miel en cherchant un mouchoir propre pour vider mon nez devant la télé est ce que je peux espérer de mieux pour la soirée qui s'annonce. Enfin après avoir été à confesse au psy, s'entend.
Y'a pas à dire, la vie est vachement plus belle dans les films, quoi.

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