Mes vendredis se suivent et se ressemblent.
Sombres et humides, avec des montagnes de boites de pétri, des milliers de graines à semer, un poignet qui implore un moment de grace, la pluie sur les carreaux, et surtout l'air qui sent bon le labo-du-vendredi-soir.
Et malgré tout ce qui rate, tout ce qui reste à faire, tout ce qui ne se fera jamais, toutes les incertitudes, répétitions, frustrations, déceptions et autres angoisses, malgré tout ça, les vibrations de la hotte me rappellent une fois de plus que je fais décidément le plus beau métier du monde, et qu'il n'y a nulle par ailleurs où je préférerais être.
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