mardi 27 décembre 2005

Même habitants du même temps.

Hier, en passant en coup de vent récupérer la voiture de chef en prévision de l'invasion franco-suisse prévue pour cette fin de semaine, parce que cette année Hogmanay sera écossais et entre copines, je suis tombée dans une faille spatio-temporelle, sorte de piège à mauvaise humeur, dont il me reste de vagues images.
Comme de se retrouver à faire "boing" sur le canapé du salon avec un chien, un bébé phoque et 2 gamins surexcités, au son de "If you're happy and you know it", parce qu'un petit garçon a découvert comment faire marcher la télé et le lecteur de DVD, et qu'à présent il faut danser et chanter toute la journée.
Ou comme le moment où mari-de-chef a décidé de me resservir un quatrième verre de rouge en poussant un plat de meringue vers mon assiette, à peine vidée de son dernier morceau de poisson fumé, alors que les bougies éclairaient 6 visages souriants autour de la table.
Ou comme le moment où l'équipe jaune composée de soeur-de-chef, mère-de-chef et moi-même avons victorieusement célébré dans le whisky notre écrasante victoire pas du tout sur le fil du rasoir sur l'équipe verte composée de chef, mari-de-chef et père-de-chef. Avec un moment d'anthologie familiale désormais gravée dans le marbre de la famille H. lorsque mère-de-chef a eu la lourde tache de nous faire deviner "Wee Willy Winkie" ... non, je n'ai pas pris de photo du dessin, mais je suis sure que la pièce à conviction est en sûreté quelque part.
Ou comme lorsque j'ai expliqué à chef que malgré les tous petits 400 mètres et la quasi-ligne droite qui séparent nos 2 maisons, il me semblait plus raisonnable de repasser prendre la voiture demain, une histoire d’alcoolémie qu’on rigole pas avec quand il s’agit des affaires du boss, quoi, tu comprends ?
Ce qui me fait penser que, quand je dis que je suis particulièrement douée pour me faire adopter, finalement, c’est pas du pipeau.

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