Je suis descendue au G20 acheter des wasa pour Mamy. Jean-Jacques Goldman chante dans les hauts-parleurs, le vin est à 1€ et des brouettes, les boites de crème de marron débordent des étagères, et le miel que j'aime -pas le tout liquide avec winnie l'ourson dessus que j'achète chez moi- me fait des clins d'oeil. Mais ma valise est trop petite, alors je passe mon chemin en continuant à regarder la superette avec une sensation d'avoir appartenu. Au passé.
Je fais le tour du paté de maison, pour profiter de cette odeur du matin que j'aime bien, à Paris, et je me retrouve nez à nez avec des poissons en chocolat roses dans la vitrine de la boulangerie. Je connais 2 petits écossais à qui ils plairaient beaucoup, mais ma valise est trop petite. Et puis après tout tant pis, je ferai de la place, j'aime trop les voir sourire.
J'attends l'heure des visites, et puis l'avion me ramènera ce soir loin de Paris, loin de Mamy, loin de l'hopital, loin de la parenthèse familiale du week-end, mais pas vraiment loin de l'inquiétude, de l'envie d'être optimiste sans trop oser, de la tentation d'être pessimiste sans se le permettre, de l'incertitude, de la culpabilité d'être loin et de savoir que sauter dans un avion d'urgence, je ne pourrai certainement pas le faire tous les week-ends.
Même si voir Mamy sourire, j'aime vraiment encore trop ça pour m'en passer trop vite.
En direct de la capitale de la France et pas du tout au labo, c'était kiara @ 11:26
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire