jeudi 6 juillet 2006

J'aurai préféré la luxure. Voire l'avarice.


Ca y est c’est officiel, la jalousie me fera un jour crever la gueule ouverte, à moins que ce ne soit l’abus de doritos en regardant Big Brother et en buvant du vin frelaté, quoique passer une partie de la nuit au-dessus de la cuvette des toilettes n’a jamais tué personne, c’est vrai. (et bon appétit, oui).
Mais voilà, puisque j’ai épuisé mon quota de vacances et que j’ai une envie de travailler proportionnelle à mon avis de retaper dans un paquet de doritos (oui, je sais, j’insiste, mais vraiment il y a plus plaisant qu’une nuit à gerber), je rumine sur tous ces gens qui partent à la mer, la montagne, ou juste en conférence, comme la post-doc danoise qui part à Lyon d’ici 10 jours. Et d’ailleurs en épluchant le programme je m’aperçois que tout mon ex-labo grenoblois y sera aussi, ce qui semble logique, puisque c’est juste à coté, j’aurai du y réfléchir il y quelques mois quand j’ai décidé que Lyon c’était pas assez exotique quoi merde, y’en a marre de passer son temps en France.
Sauf que là finalement j’aurai bien aimé dire bonjour à mon Marcel, c’est con. Et le féliciter pour son livre (que j'ai acheté et presque lu, parfaitement), parce que oui, je sais à présent ce que faisait mon ex-chef quand il s’enfermait dans son bureau des journées entières. Il jouait pas au démineur, finalement.
Bref, moi aussi je veux y aller, là-bas ou ailleurs, mais pas à ma paillasse, et j’envie la terre entière qui n’a pas à passer ses journées dans mes baskets.
Ceci dit je suis sure qu’il y a pire.
Y'a TOUJOURS pire.

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