Après 2 jours à trainer en pyjama et puisque c'était lundi de pâques, chéri m'a forcé à franchir le pas de la porte - parce que perso, je travaille ou je dors avec mon chat sur le ventre, la vraie vie où on se promène dans la vraie ville, pas le temps.
Du coup j'ai pu observer 2-3 trucs:
- c'est le printemps, il y a des feuilles ET des fleurs sur les arbres !
- c'est le printemps, il y a du soleil sur les terraces des cafés !
- c'est le printemps, les écureuils (et même un renard) se baladent dans les jardins !
D'ailleurs ce soir j'ai le front chaud et un peu rouge, comme quoi la vraie vie printanière, c'est un peu dangereux.
Heureusement, demain je retourne à ma paillasse et je remets ma tête dans le guidon.
Ouf, j'ai presque cru que le printemps m'avait ouvert les yeux.
lundi 13 avril 2009
vendredi 10 avril 2009
The blue side of life
C'est drôle comme l'humeur du jour tient à un fil.
Je n'arrive toujours pas à comprendre quel ingrédient magique fait pencher la balance du bon coté. (d'UN coté ?)
Une bonne nuit de sommeil, peut-être.
Mais la nuit dernière je me suis couchée à pas d'heure.
Pas de ma faute, j'ai trouvé petite anglaise le livre dans mon Sainsbury's local. Il a fallu que je le lise jusqu'au bout. Je me souviens de cette soirée d'anniversaire à Londres, ou un ami et ex-bloggeur m'a annoncé en arrivant "Petite et Mr Frog se séparent, c'est fou !!" - le choc. Comme si on parlait d'amis communs. Alors relire tout ça, et en apprendre plus, ca vallait bien une courte nuit.
Bref, avec un peu moins de 5 heures de sommeil, on s'attendrait à du ronchon aujourd'hui. D'autant qu'hier avait battu des records de ronchonnades, à tel point que je commençais à m'énerver moi-même.
Et puis évidemment, développement de blot, et toujours pas d'immunoprécipitation - il va bientôt falloir que j'admette que ces 2 protéines n'interagissent peut-être pas, même si ça détruit un peu tout mon argument. Un coup à attraper une humeur morose de chien battu.
Et bien même pas.
Fatiguée de sommeil et de travail, au bout du rouleau, besoin d'un jour au fond de la piscine, allo maman bobo tout ça, et même pas d'humeur grincheuse.
Et tout ça parce que ce matin j'ai mis mon nouveau T-shirt à la con acheté chez mon Sainsbury's local (le même) avec des belles couleurs bleu (clair) & bleu (mois clair).
Comme quoi c'est vachement superficiel, l'humeur d'une fille.
Je n'arrive toujours pas à comprendre quel ingrédient magique fait pencher la balance du bon coté. (d'UN coté ?)
Une bonne nuit de sommeil, peut-être.
Mais la nuit dernière je me suis couchée à pas d'heure.
Pas de ma faute, j'ai trouvé petite anglaise le livre dans mon Sainsbury's local. Il a fallu que je le lise jusqu'au bout. Je me souviens de cette soirée d'anniversaire à Londres, ou un ami et ex-bloggeur m'a annoncé en arrivant "Petite et Mr Frog se séparent, c'est fou !!" - le choc. Comme si on parlait d'amis communs. Alors relire tout ça, et en apprendre plus, ca vallait bien une courte nuit.
Bref, avec un peu moins de 5 heures de sommeil, on s'attendrait à du ronchon aujourd'hui. D'autant qu'hier avait battu des records de ronchonnades, à tel point que je commençais à m'énerver moi-même.
Et puis évidemment, développement de blot, et toujours pas d'immunoprécipitation - il va bientôt falloir que j'admette que ces 2 protéines n'interagissent peut-être pas, même si ça détruit un peu tout mon argument. Un coup à attraper une humeur morose de chien battu.
Et bien même pas.
Fatiguée de sommeil et de travail, au bout du rouleau, besoin d'un jour au fond de la piscine, allo maman bobo tout ça, et même pas d'humeur grincheuse.
Et tout ça parce que ce matin j'ai mis mon nouveau T-shirt à la con acheté chez mon Sainsbury's local (le même) avec des belles couleurs bleu (clair) & bleu (mois clair).
Comme quoi c'est vachement superficiel, l'humeur d'une fille.
mercredi 8 avril 2009
Dans ma mémoire.
Quand mon grand-père est mort en novembre dernier, je me souviens d’une discussion – une discussion importante je crois. Ma cousine Agathe, 4 ans, était sur le cabinet et m’expliquait que maintenant, Papy était au ciel. Je lui ai dit "Je ne sais pas s’il est au ciel, mais ce que je sais c’est que lorsque je ferme les yeux je peux le voir, alors maintenant il est dans ma mémoire". Elle a fermé les yeux, toujours sur son WC, et m’a dit "T’as raison, eh, j’le vois !"
2 jours plus tard au crématorium, alors qu’Agathe déposait sa dernière fleur sur le cercueil, juste avant qu’il ne parte pour l’incinération, je l’ai vue mettre sa main sur la boîte en bois, fermer les yeux très fort, et murmurer "au revoir Papy". Je l’ai même vue sourire.
Aujourd’hui Mamy Jeannette aurait eu 80 ans. Alors chéri et moi on retourne au resto Népalais, parce que c’étaient mes histoires préférées, ses aventures entre vieilles copines à Katmandou. Et quand je ferme les yeux, je la vois encore me les raconter. Et ça me fait sourire.
2 jours plus tard au crématorium, alors qu’Agathe déposait sa dernière fleur sur le cercueil, juste avant qu’il ne parte pour l’incinération, je l’ai vue mettre sa main sur la boîte en bois, fermer les yeux très fort, et murmurer "au revoir Papy". Je l’ai même vue sourire.
Aujourd’hui Mamy Jeannette aurait eu 80 ans. Alors chéri et moi on retourne au resto Népalais, parce que c’étaient mes histoires préférées, ses aventures entre vieilles copines à Katmandou. Et quand je ferme les yeux, je la vois encore me les raconter. Et ça me fait sourire.
samedi 4 avril 2009
Cation.
Le chat va bien et passe son temps sur son dos en attente de gratouillage de bidon.
Le chéri va bien et n'a toujours pas fini de rédiger sa thèse, ce qui est bien, puisque la perspective d'enfin prendre une semaine de vacances pourrait m'étouffer de joie, ce qui serait dangereux. Après tout, 5 jours à Berlin (Avril 2008) et 4 jours au Luxembourg (Juin 2008), ca devrait suffire pour les 10 années à venir.
Le labo va bien puisque (1) ca ne fait que 19h que j'ai ouvert la porte ce matin, comme quoi je ne peux pas me plaindre, mes journées de travail ne durent pas plus de 24h, (2) la technicienne de la mort (celle qui m'a fait hésiter entre homicide, suicide et démission) passera définitivement et pour la dernière fois la porte (celle-là même que j'ai ouverte ce matin peu avant 5h00) mardi soir (et depuis 2 mois que je compte les jours avant son départ, alléluia, c'est Pâques avant l'heure), (3) chef part envacances sabbatical pour 1 mois et ce dès demain matin, et (4) je vais bientôt déménager dans un bureau AVEC fenêtre, c'est la fête.
Bref, tout va bien quoi, non ?
Je ne vais quand même pas m'arrêter sur l'angoisse montante de la perspective du mariage du frangin, avec père ET mère dans le même périmètre (première mondiale en plus de 25 ans), sur l'angoisse permanente du pull-down qui ne veut pas me donner le résultat qui m'arrangerait quand même bien, là, ni des rt-PCR qui s'amusent à me donner des informations contradictoires chaque semaine, ou sur l'angoisse sous-jacente de n'avoir rien à dire de concret pour mon talk du 30 juin, que c'est dans longtemps mais tout à coup ce sera demain. Sans compter la perspective de chômage en novembre ou pire de l'écriture de fellowship l'an prochain si tout va bien.
Non, parce que ce serait être négative et c'est bien connu, je suis une fille po-si-tive.
Alors voilà, tout va bien.
Bien.
Voilà, c'est dit.
Le chéri va bien et n'a toujours pas fini de rédiger sa thèse, ce qui est bien, puisque la perspective d'enfin prendre une semaine de vacances pourrait m'étouffer de joie, ce qui serait dangereux. Après tout, 5 jours à Berlin (Avril 2008) et 4 jours au Luxembourg (Juin 2008), ca devrait suffire pour les 10 années à venir.
Le labo va bien puisque (1) ca ne fait que 19h que j'ai ouvert la porte ce matin, comme quoi je ne peux pas me plaindre, mes journées de travail ne durent pas plus de 24h, (2) la technicienne de la mort (celle qui m'a fait hésiter entre homicide, suicide et démission) passera définitivement et pour la dernière fois la porte (celle-là même que j'ai ouverte ce matin peu avant 5h00) mardi soir (et depuis 2 mois que je compte les jours avant son départ, alléluia, c'est Pâques avant l'heure), (3) chef part en
Bref, tout va bien quoi, non ?
Je ne vais quand même pas m'arrêter sur l'angoisse montante de la perspective du mariage du frangin, avec père ET mère dans le même périmètre (première mondiale en plus de 25 ans), sur l'angoisse permanente du pull-down qui ne veut pas me donner le résultat qui m'arrangerait quand même bien, là, ni des rt-PCR qui s'amusent à me donner des informations contradictoires chaque semaine, ou sur l'angoisse sous-jacente de n'avoir rien à dire de concret pour mon talk du 30 juin, que c'est dans longtemps mais tout à coup ce sera demain. Sans compter la perspective de chômage en novembre ou pire de l'écriture de fellowship l'an prochain si tout va bien.
Non, parce que ce serait être négative et c'est bien connu, je suis une fille po-si-tive.
Alors voilà, tout va bien.
Bien.
Voilà, c'est dit.
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