dimanche 31 juillet 2005

Je marche seule.

Tu sais, tu ne me manques pas.
Oh oui parfois, parfois, je m'endors et j'ai un peu froid. Promis, cette fois, je n'oublierai pas d'investir dans une bouillotte lors de mon prochain passage chez ikéa.
Oh oui parfois je marche dans la rue, le sourire aux lèvres et le cerveau empli de la joie des autres, de leurs regards échangés, de leurs rires, et j'ai un peu froid. Mais il suffit qu'un chat perdu à l'apparence familiere, un Ti-Ponch écossais tout maigre me saute dessus, m'offre un calin, et reparte aussi vite, pour que je me remette en marche bien au chaud.
Vraiment, tu sais, tu ne me manques pas.
J'aime écarter les bras sous ma couette, trainer au lit alors que le soleil brille, regarder east enders en mangeant des carrés de jelly, me croire invincible dans ma solitude, et me persuader que tu ne me manques pas.
Parce que si tu étais là tu serais envahissant, parce que si tu étais là je ne serais plus moi, parce que si tu étais là j'aurais envie que tu repartes.
Alors, décidément, tu ne me manques pas.

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