La fatigue m'est tombée sur le coin de la gueule hier soir à 20h13 très précises alors que je mesurais encore des putains d'hypocotyles, en me demandant comment diable avais-je pu en arriver là, après tant d'années d'études.
Parce que, même si le "Mon métier ? Ben, j'suis chercheuse", ça fait toujours bien dans les diners mondains auxquels je ne participe de toute façon pas, au quotidien, c'est quand meme pas aussi cérébral ni excitant qu'on ne se l'imagine.
Enfin bref, toujours est-il que la fatigue m'est tombée dessus hier soir, qu'après une courte nuit de mauvais sommeil elle ne m'a pas quitté, fidèle complice de mes journées pourries, et qu'être fatiguée ça aide pas tout à fait à affronter les petites contrariétés de la vie.
Surtout quand les données vont dans le mauvais sens, que les controles refusent de germer, que les réunions s'étalent pour ne rien dire et que je n'ai qu'une seule envie, c'est d'avoir des envies, au lieu d'être léthargique et sans énergie.
Mais le premier qui me dit de manger équilibré et de dormir plus je lui casse les dents, n'empêche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire