Il y a du vent, des gouttes sur les vitres, de la musique dans le labo, des colonies sur mes boites, les souvenirs du mauvais vin italien et de nos rires aux larmes hier soir, un autre film qui m'attend ce soir, un message de Betty sur mon portable, les vacances qui commencent dans 24 heures, Helen qui arrive à 17h25 demain, 5 jours à profiter du festival, de l'Ecosse, des clopes sur le balcon, des fous-rires, des discussions interminables.
Il y a cette grosse manip gachée, cette impression que rien ne marchera jamais, Fiona qui fait un peu la gueule, injustement, l'alarme des chambres de culture qui refuse de s'éteindre, le technicien injoignable, chef qui en demande toujours plus, alors qu'elle prend 3 semaines de vacances, elle, et le sentiment que quoique je fasse et quoique je sacrifie sur l'autel de la science, ça ne suffira jamais.
Et il y a moi au milieu, qui ne sait plus s'il faut pleurer ou rire.
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