La perspective d'une journée à glander les pieds en l'air devant la télé, ça semblait alléchant, au premier abord. Encore fallait-il se trainer jusqu'au salon, en marchant sur les talons, avec un cri de douleur a chaque fois que la plante des pieds éraflait la moquette.
Détail, arrête de faire ta douillette.
La télé allumée, on s'apercoit rapidement que finalement, une journée au labo ça aurait quand même été vachement mieux, d'autant que ma to do list du jour était énorme. Mais mettre mes pieds dans mes baskets étant devenu mission impossible, il fallait bien m'y résoudre. Bargain hunt, cash in the attic, ready-steady-cook, la télé pour les ménagères britanniques, c'est décidément de la télé de qualité. Et même pas une rediffusion de Columbo, ou mieux un vieux Derrick pour s'endormir en digérant un scone et en oubliant la douleur.
Ces sandales, je vais les jeter.
En les découpant en petits morceaux, pour me venger.
En même temps, il parait que je n'étais pas obligée de danser TOUTES les danses du ceilidh l'autre soir, et que j'aurai du m'arreter aux premières douleurs, au lieu de m'entêter à tourner, et tourner, et tourner encore.
En même temps, je ne pensais pas que ça ferait si mal.
Mais ce matin, ampoules séchées ou non, j'ai sauté dans mes baskets dès 7h30.
Entre les pieds qui brulent ou le cerveau qui ramollit, je crois que j'ai fait mon choix.
Mais ça fait mal, bordel.
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