Le problème avec les conférences comme ça où tout le monde se connait et se tappe dans le dos, où l'humeur bon(ne ?) enfant ferait presque chaud au coeur, nous autres photobiologistes britanniques on s'aime et on se le dit, bref, le problème, c'est de s'apercevoir que mon travail à moi n'avance pas assez vite. Du tout.
Du tout.
Le problème c'est qu'au lieu d'échanger et de pulluler de nouvelles idées à tester dès le pied reposé en Ecosse, j'ai finalement passé mon temps à me comparer aux autres et à me morfondre dans ma peur de ne pas réussir à produire une chouette histoire, un jour.
Proche si possible, le jour.
Le problème c'est qu'au lieu d'apprécier les sourires des gens pas mécontents de me revoir, au lieu de me concentrer sur les discussions interessantes auxquelles j'ai participées, au lieu de me souvenir que JC (le chercheur le plus sexy d'Ecosse himself, ouais, ouais) m'a demandé avec un gentil sourire si la place à coté de moi était libre et s'il pouvait s'y assoir au conference diner, je ne revois que les regards vides des quelques-uns qui continuent depuis plus de 3 ans à m'ignorer, visiblement.
Le problème, c'est que le verre n'existe que vide ou plein, et que je ne connais pas les demi-mesures.
Et qu'à choisir entre 2 options, je prends rarement celle qui me fait du bien.
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