Oh il s’en passe des trucs, il s’en passe.
Comme de se retrouver un peu éméchée à raconter ma vie au postdoc du labo du dessous qui du coup me raconte la sienne. Le tout sur fond de pubcrawl départemental, parce que Noël chez nous, c’est juste un prétexte de plus pour descendre des bières.
Comme de se retrouver sur un canapé à lire des histoires à un petit garçon blond et câlin sous les regards un peu incrédules de la douzaine de collègues, venus célébrer Noël devant un (ou deux) (ou plus) verre(s) de bon vin offerts par chef et son mari (parce que finalement Noël ce n’est pas que de la bière), collègues qui donc n’avaient pas vraiment réalisé que j’avais un amoureux secret dans la famille de chef. Mais si, il n’a d’yeux que pour moi, et moi que pour lui.
Comme de se retrouver en pleine nuit dans la cuisine à tartiner du Mont d’Or sur une baguette juste chaude, parce qu’il faut quand même éponger la bière / le vin / le gin-tonic / le whisky, qui font tourner la Terre bien trop vite pour que je puisse dormir, puisque je vous dis que Noël c’est fait pour boire.
Comme de s’apercevoir que le temps passe, puisque oui, le rendez-vous annuel à Leicester c’est encore pour lundi et mardi (et non je ne suis pas de corvée de talk cette année, il y a une justice dans ce monde), et que finalement mes années ne sont pas rythmées par les guirlandes et les santons, mais bel et bien par des conférences prétextes à boire un peu plus. Ma théorie se confirme donc.
Comme de se dire "Noël prochain en Laponie ?" en rigolant dans le téléphone avec Helen, et d’y repenser sans rigoler finalement, parce qu’il parait qu’on ne vit qu’une seule fois. Et puis ils font peut-être un tord-boyaux qui vaut le déplacement dans l’usine du père Noël, non ?
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