A Paris, il y a toujours ces petits tickets de métro verts, ces gens qui parlent fort et qui partagent leur intimité sans le vouloir dans le RER, ces arbres encagés dans leur grille de fer, ces voitures sur les passages piétons, le vent qui souffle sur la Seine, rien n'a changé, vraiment.
Et pour une fois, mon regard est tendre, rempli de bons souvenirs, parce qu'il y en a des tas, finalement, et je revois le chemin du lycée avec Nam-Binh au petit matin le long du canal St Martin, la boulangerie avec ses beignets à la crème derrière la gare du nord, et les banc publics sur lesquels on peut lire et parler aux inconnus, et cette odeur, l'odeur du Paris qui avait fini par m'apprivoiser, après 10 ans ici, l'odeur de la ville le matin, grise mais fraiche.
Après le sourire et la gentillesse de l'accueil de ma Tantine hier soir, il ne manque plus que l'arrivée de ma cousine-préférée-avec-les-croissants, et il semblerait que les vacances commencent pour de vrai, alors...
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