C'est peut-être ces jours qui prennent un peu trop leur temps pour commencer à rallonger. Ou la chaleur un peu bizarre de ce dimanche.
C'est peut-être ces quelques heures passées à classer des vieilles photos qui traînaient, témoins d'un passé social et heureux, mais j'ai une faculté terrible à oublier les moments pénibles, et sur les photos on sourit souvent.
C'est peut-être cet appartement propre comme un sous neuf, baignoire et étagères comprises, ce ménage qui balaie bruyamment les indices de vie si patiemment accumulés au cours de la semaine, laissant des pièces vides, et froides.
C'est peut-être cette envie d'aller m'attabler au Braidburn Inn face à quelqu'un, plutôt que face à un verre de vin rouge et mon nouveau livre, même s'il est passionnant, parfois l'interaction manque.
C'est peut-être cyclique, hormonal, saisonnier, passager, conjoncturel, dans l'air.
Peut-être.
J'en sais rien.
Ce que je sais, c'est que ça ira mieux demain.
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