J'ai acheté un petit kaléidoscope en plastique aujourd'hui. Un truc tout bête, £1.20, trouvé dans le rayon enfants de la boutique du musée. C'est marrant comme Princes Street Garden parait tout à coup différent, les nuages vachement plus jolis, et les cheveux d'Helen un chouilla décoiffés.
J'ai fini par arrêter de jouer, il était l'heure de retourner à l'aéroport, puis de revenir toute seule au labo.
Un mardi au goût de dimanche.
Avec une odeur de rentrée des classes.
C'est de saison.
Il ne me manque plus que l'entrain et la motivation qui d'habitude jaillissent comme par enchantement lorsque septembre approche.
Pour se faire, je me suis jetée dans un autre bouquin. Excellent. Mais je suis loin d'être objective, forcément. Un peu l'impression de réviser ma biblio pour ce nouveau projet qui commence en novembre, avec les anecdotes qui l'entourent. Et des personnages que j'imagine tellement si bien. Une histoire de mafia grenobloise qui a envahi Norwich par vagues successives depuis quelques années. D'ailleurs je me souviens à l'époque m'être promis de choisir une voie différente, histoire de ne pas faire comme tous les autres. Je n'aurai peut-être pas du.
Ou peut-être que si.
Peut-être que je vais enfin réussir à m'immerger à nouveau sous ma paillasse. Peut-être que je vais enfin voir un peu de lumière (rouge) au bout du tunnel. Peut-être que les bons résultats vont soudainement s'accumuler de façon magique. Peut-être que personne ne se rappelera que c'est mon tour au labmetting de vendredi. Peut-être que mon esprit va arrêter de vagabonder entre l'Ecosse et la Normandie et me permettre quelques heures de concentration.
Peut-être.
J'ai comme un doute.
Mais c'est vrai, je suis loin d'être une fille optimiste, en même temps.
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