jeudi 3 août 2006

Wake me up when august ends.

Il m'arrive des trucs en ce moment.
Certains que j'apprécie pas mal, parce que faire la gueule à tort et à travers et surtout à tout bout de champ j'ai finalement décidé d'arrêter, c'est trop contraignant. Et je manque de discipline.
Et puis d'autres qui me font quand même grincer des dents et me cogner la tête contre mon oreiller (comme les murs ça fait mal) en me disant que je suis un peu conne quand même, d'être aussi naïve. Peut-être que certains pensent qu'à quasi 30 ans, je n'ai pas encore réglé mon oedipe Electre. Peut-être. En fait si, ça va, c'est réglé, merci, enfin du moins en ce qui concerne la partie paternelle de l'histoire, et je n'ai donc aucune envie de coucher avec papa. Aucune. Et du coup qu'un gars de 60 ans me fasse les yeux doux (et plus si affinités), je dois dire que ça me fait froid dans le dos, sérieusement. Et ça me rendrait même triste.
J'imagine qu'on va encore me dire que j'envoie les mauvais signaux, comme d'habitude, l'excuse suprême des refoulés qui ne comprennent pas l'intérêt de la gentillesse. A croire que l'homme, celui avec un petit h, sa bite et son couteau sous la chemise, n'est pas capable de se croire autrement qu'irrésistible. Ou alors c'est juste que je n'y comprends toujours rien, ce qui est bien possible.
Bref, tout ça pour dire qu'août démarre de façon intéressante, mais que je ne suis pas sure de vouloir en voir la suite.
Ou alors cachée au fond du labo.
Ca tombe bien j'ai plein d'trucs à y faire, et y'a pas un chromosome Y en vue.

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