jeudi 28 juin 2007

Comfort zones.

Le salon et sa lumière tamisée derrière le gros canapé rouge, mes pieds sur la table basse, une bouteille, 2 verres et des cartons plein de trucs asiatiques, Kate qui parle toujours trop vite, nos paquets de cigarettes en stand by devant la porte du balcon.
La salle de bain surchauffée, Eben et Annelie les cheveux shampouinés, l'odeur de propre, mon t-shirt détrempé, les voix, les cris et les rires.
Mon bureau encombré, ma paillasse en bordel, une can de diet irn-bru à moitié pleine, le bruit de la machine à PCR à peine perceptible derrière la puissante voix de Robbie, la pluie sur les fenêtres, pas d'urgence ni de projets immédiats.
Un message d'un vieux copain, des histoires échangées, des souvenirs en pagaille, savoir que certains seront là pour toujours.
L'obscurité de ma chambre, 2 couettes, 1 livre, 3 oreillers, plusieurs heures avant que le réveil ne sonne, le bruit du vent dans la rue.
Dimanche matin.

jeudi 21 juin 2007

Phoenix from the flames.

Ceci dit j'ai même pas fait exprès...
Mais entre la lampe au mercure qui explose dans mon microscope, les mensonges du gars qui hybride mes micro-arrays, et ma solution de coloration pas fraiche et qui refuse de marcher, j'ai un mauvais karma cette semaine.
C'est pas si grave, c'est bien connu, s'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème.
(Et s'il y a une solution, il n'y a donc plus de problème).

mercredi 6 juin 2007

Constance.

Après la fièvre et les amygdales blanches et gonflées du week-end, j'étais assez contente de répondre au traditionnel email bimensuel du paternel (Pas de nouvelles... tu vas bien ? Pas malade au moins ?? Bisous, Papa) "ça va bien, non non, je ne suis pas malade, j'ai eu une belle angine ce WE mais c'est parti, même pas besoin d'aller voir le médecin. (...)"
Ah, ah, mais je devrais le connaître mon père quand même.
Quelle idée de raconter des trucs pareils, aussi.
Branle-bas de combat.
De bimensuelle, la fréquence d'envoi d'emails devient frénétique, et le père m'envoie les recettes de grand-mère de ma belle-mère (mais pense-t-elle VRAIMENT que je vais aller chercher du plantain dans les champs et me préparer une décoction pour gargarismes ?.. Non mais, euh... VRAIMENT ?..)
Ceci dit, c'est ce qui me le rend touchant, mon vieux.
Il a beau être pénible, il est toujours là quand fifille a mal à la gorge.

mardi 5 juin 2007

Life thru a lens.