Avec le mariage du frangin samedi prochain, forcément, il a fallu que je trouve mes cheveux moches, ternes, et tout le tintouin.
Forcément.
Pas que je sois stressée à l'idée de voir mon père ET ma mère en même temps (je l'ai déjà dit ?), ou de voir la smala et les amis avec 30 kilos de plus sur les hanches, parce que la Grande-Bretagne, ca vous gagne, surtout les frites, bref, non, mes cheveux.
Pas beaux vilains tout ça.
Bon.
Alors après un truc colorant et une douche, il y a 10 minutes, ça a donné:
"- Steeeeeve !!! Steeeeeeeeeeeeeeeeeeve !!!
- Yep, what ?
- My hair's orange !!!!!
- ...
- I swear it is ! Come !!!
(le Steve arrive dans la salle de bain)
- Nah, it's not, it's a little brunette, just perfect !
- No, look, it's orange ! Here and there, ORANGE !
- Really, it doesn't look orange to me, it's great !
- You sure ?
- Well, i know i'm colour blind and rubbish for seeing red, but i swear, it doesn't look orange to me..."
Alors voilà, à moins que la noce soit devenue daltonienne (comme chéri), ou à moins que je fasse 28 shampoings entre là maintenant et jeudi matin heure de l'avion pour Genève, la sœur du marié aura 30 kilos en trop, un chéri en kilt, et des cheveux orange.
Bon.
Et après on s'étonne que je ne vienne en France visiter la smala qu'une fois tous les... ah ben là ca va faire 4 ans hein.
Voilà.
(Et je ne parle même pas du chat qui va passer 5 jours ENTIERS dans un chenil de luxe super beau et tout, mais quand même la pauvre 5 JOURS ENTIERS, sinon je vais me mettre à pleurer. Le stress. Mon pauvre chat-chat.)
mardi 19 mai 2009
mercredi 6 mai 2009
Wanted: flegme britannique.
Résolution du soir: arrêter de tirer sur l'ambulance.
Parce que ça ne sert à rien, parce qu'il a déjà un pied à travers la porte du labo, et surtout parce que c'est sur moi-même que j'ai envie de tirer maintenant.
Mais n'empêche, depuis des semaines et des mois qu'il perd son temps et surtout le notre, qu'il ment à tords et à travers, et qu'il est une nuisance constante pour le labo, il ne fallait pas qu'aujourd'hui il en rajoute une couche. Je n'étais pas d'humeur. Alors les 4 vérités sont sorties, aussitôt dites, aussitôt regrettées, mais qu'est-ce que j'y peux maintenant.
Est-ce que quoiqu'on fasse et où qu'on travaille, il y a toujours un/une collègue qu'on a envie de baffer à intervalles réguliers ?
Et surtout, est-il possible d'expliquer à quelqu'un que là non, trop-c'est-trop-mais-j'hallucine-ça-va-bien-maintenant, sans se sentir toute moche juste après ?
Parce que ça ne sert à rien, parce qu'il a déjà un pied à travers la porte du labo, et surtout parce que c'est sur moi-même que j'ai envie de tirer maintenant.
Mais n'empêche, depuis des semaines et des mois qu'il perd son temps et surtout le notre, qu'il ment à tords et à travers, et qu'il est une nuisance constante pour le labo, il ne fallait pas qu'aujourd'hui il en rajoute une couche. Je n'étais pas d'humeur. Alors les 4 vérités sont sorties, aussitôt dites, aussitôt regrettées, mais qu'est-ce que j'y peux maintenant.
Est-ce que quoiqu'on fasse et où qu'on travaille, il y a toujours un/une collègue qu'on a envie de baffer à intervalles réguliers ?
Et surtout, est-il possible d'expliquer à quelqu'un que là non, trop-c'est-trop-mais-j'hallucine-ça-va-bien-maintenant, sans se sentir toute moche juste après ?
lundi 4 mai 2009
Quand le chat n'est pas là...
Chef est de retour.
Le soulagement.
C'est bizarre comme j'ai besoin que ma chef ne soit pas trop loin, pour me sentir bien.
Serais-je un jour indépendante ? Serais-je un jour capable d'être chef ?
C'est le but à moyen terme, mais je ne suis pas tellement sure d'être capable de fonctionner sans elle.
J'ai besoin de trouver ce je-ne-sais-quoi manquant, ce truc qui me permettra d'avancer, de travailler et de croire en mes résultats, sans la validation permanente de celle avec qui je travaille depuis maintenant plus de 6 ans.
Et pourtant je l'ai détestée.
Et pourtant je l'ai trouvé injuste, dure, irritante.
Quand je l'ai vue arriver, détendue et bronzée dans le bureau ce midi, j'ai eu l'impression que tout à coup, tout allait aller mieux. Comme si elle allait photoshoper mes westerns. Comme si elle allait me dire "yes Eve, great idea, do those micro-arrays". Ce qu'elle a fait d'ailleurs - "don't worry, we have the money, yes, do those micro-arrays, that's what we need to do." At last.
J'ai l'impression d'avoir passé un mois devacances sabbatical à Barcelone tout à coup.
Comment ça, c'était chef, pas moi ? Bah, c'est pareil, non ?
Le soulagement.
C'est bizarre comme j'ai besoin que ma chef ne soit pas trop loin, pour me sentir bien.
Serais-je un jour indépendante ? Serais-je un jour capable d'être chef ?
C'est le but à moyen terme, mais je ne suis pas tellement sure d'être capable de fonctionner sans elle.
J'ai besoin de trouver ce je-ne-sais-quoi manquant, ce truc qui me permettra d'avancer, de travailler et de croire en mes résultats, sans la validation permanente de celle avec qui je travaille depuis maintenant plus de 6 ans.
Et pourtant je l'ai détestée.
Et pourtant je l'ai trouvé injuste, dure, irritante.
Quand je l'ai vue arriver, détendue et bronzée dans le bureau ce midi, j'ai eu l'impression que tout à coup, tout allait aller mieux. Comme si elle allait photoshoper mes westerns. Comme si elle allait me dire "yes Eve, great idea, do those micro-arrays". Ce qu'elle a fait d'ailleurs - "don't worry, we have the money, yes, do those micro-arrays, that's what we need to do." At last.
J'ai l'impression d'avoir passé un mois de
Comment ça, c'était chef, pas moi ? Bah, c'est pareil, non ?
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