Le soulagement.
C'est bizarre comme j'ai besoin que ma chef ne soit pas trop loin, pour me sentir bien.
Serais-je un jour indépendante ? Serais-je un jour capable d'être chef ?
C'est le but à moyen terme, mais je ne suis pas tellement sure d'être capable de fonctionner sans elle.
J'ai besoin de trouver ce je-ne-sais-quoi manquant, ce truc qui me permettra d'avancer, de travailler et de croire en mes résultats, sans la validation permanente de celle avec qui je travaille depuis maintenant plus de 6 ans.
Et pourtant je l'ai détestée.
Et pourtant je l'ai trouvé injuste, dure, irritante.
Quand je l'ai vue arriver, détendue et bronzée dans le bureau ce midi, j'ai eu l'impression que tout à coup, tout allait aller mieux. Comme si elle allait photoshoper mes westerns. Comme si elle allait me dire "yes Eve, great idea, do those micro-arrays". Ce qu'elle a fait d'ailleurs - "don't worry, we have the money, yes, do those micro-arrays, that's what we need to do." At last.
J'ai l'impression d'avoir passé un mois de
Comment ça, c'était chef, pas moi ? Bah, c'est pareil, non ?
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