Hé oui, forcément, les années passent et les habitudes restent, tenaces.
Donc oui, oh, bon, demain (enfin tout à l'heure) j'ai conférence, avec talk à la clef, et évidemment non, ce n'est pas prêt.
Et oui, l'histoire à présenter est bouclée depuis des mois, et oui, je sais que je dois aller passer ma journée à Dundee depuis des mois aussi, mais non, ce n'est pas prêt.
Parce que si c'était prêt, je pourrai aller tranquillement dormir, et être en pleine forme demain matin aux aurores pour aller prendre mon train, mais non. Comme si ce n'était pas vachement plus important de faire autre chose que d'être prête pour un stupide talk pour une stupide conférence dans une stupide ville d'Ecosse.
Comme si.
Forcément.
Comme quoi, les années passent, les traits s'épaississent, les rides aux coins des yeux menacent d'apparaitre incessamment sous peu, mais je ne suis toujours pas prête.
jeudi 22 avril 2010
lundi 12 avril 2010
Cher pays de mon enfance.
Contre toute attente, chéri et moi avons survécu à 4 jours de Loiret.
J'avoue, je ne sais pas encore comment, mais je ne suis pas sure de vouloir analyser la question de trop près.
Il faut admettre que tout avait bien commencé, avec un paternel même pas énervé d'atteindre le jour critique de ses 70 ans, enfin surtout grace au coup de fil matinal de ma nièce, comme quoi les petites filles de 5 ans, ca marche encore sur le vieux père. Du coup, ça s'annoncait bien, le père en forme, le chéri soulagé, les courses chez inter avec bière ET tarama achevées, la vie de rêve.
Mais bon, mais bon, comme le père restera toujours le père, 1 ou 2 jours c'est bien, 4 jours c'est beaucoup trop.
Au 3ème jour, je ne supportais plus les "ah tous ces connards", les "saleté de richots de parisiens qui [remplir avec un truc à la con]" et autres "il était à combien le gasoil ici ? Oh putain, ils se fouttent du monde", etc, etc, en boucle, non-stop, c'est trop bon une heure de voiture pour aller pique-niquer. J'envie chéri et son ignorance de la langue de Molière.
Bref.
Au 4ème jour, l'ambiance "Eve retourne en enfance" a atteint son paroxisme avec une bonne dispute des familles entre le père et sa femme, avec le père qui nettoie l'étagère du placard frénétiquement ET en gueulant alors que le chéri se planque au 1er étage devant la télé, en même temps chéri, je t'avais prévenu.
Du coup, hier, à 16h55, en sautant dans le RER à Etampes, on n'osait encore y croire.
Tranquilles pour facile 1 an maintenant.
Yess.
(et je ne parle même pas du fait que je me suis retrouvée en 1ère classe au retour [i love Air France], parce que ce serait trop d'un coup, là)
J'avoue, je ne sais pas encore comment, mais je ne suis pas sure de vouloir analyser la question de trop près.
Il faut admettre que tout avait bien commencé, avec un paternel même pas énervé d'atteindre le jour critique de ses 70 ans, enfin surtout grace au coup de fil matinal de ma nièce, comme quoi les petites filles de 5 ans, ca marche encore sur le vieux père. Du coup, ça s'annoncait bien, le père en forme, le chéri soulagé, les courses chez inter avec bière ET tarama achevées, la vie de rêve.
Mais bon, mais bon, comme le père restera toujours le père, 1 ou 2 jours c'est bien, 4 jours c'est beaucoup trop.
Au 3ème jour, je ne supportais plus les "ah tous ces connards", les "saleté de richots de parisiens qui [remplir avec un truc à la con]" et autres "il était à combien le gasoil ici ? Oh putain, ils se fouttent du monde", etc, etc, en boucle, non-stop, c'est trop bon une heure de voiture pour aller pique-niquer. J'envie chéri et son ignorance de la langue de Molière.
Bref.
Au 4ème jour, l'ambiance "Eve retourne en enfance" a atteint son paroxisme avec une bonne dispute des familles entre le père et sa femme, avec le père qui nettoie l'étagère du placard frénétiquement ET en gueulant alors que le chéri se planque au 1er étage devant la télé, en même temps chéri, je t'avais prévenu.
Du coup, hier, à 16h55, en sautant dans le RER à Etampes, on n'osait encore y croire.
Tranquilles pour facile 1 an maintenant.
Yess.
(et je ne parle même pas du fait que je me suis retrouvée en 1ère classe au retour [i love Air France], parce que ce serait trop d'un coup, là)
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