lundi 12 avril 2010

Cher pays de mon enfance.

Contre toute attente, chéri et moi avons survécu à 4 jours de Loiret.
J'avoue, je ne sais pas encore comment, mais je ne suis pas sure de vouloir analyser la question de trop près.
Il faut admettre que tout avait bien commencé, avec un paternel même pas énervé d'atteindre le jour critique de ses 70 ans, enfin surtout grace au coup de fil matinal de ma nièce, comme quoi les petites filles de 5 ans, ca marche encore sur le vieux père. Du coup, ça s'annoncait bien, le père en forme, le chéri soulagé, les courses chez inter avec bière ET tarama achevées, la vie de rêve.
Mais bon, mais bon, comme le père restera toujours le père, 1 ou 2 jours c'est bien, 4 jours c'est beaucoup trop.
Au 3ème jour, je ne supportais plus les "ah tous ces connards", les "saleté de richots de parisiens qui [remplir avec un truc à la con]" et autres "il était à combien le gasoil ici ? Oh putain, ils se fouttent du monde", etc, etc, en boucle, non-stop, c'est trop bon une heure de voiture pour aller pique-niquer. J'envie chéri et son ignorance de la langue de Molière.
Bref.
Au 4ème jour, l'ambiance "Eve retourne en enfance" a atteint son paroxisme avec une bonne dispute des familles entre le père et sa femme, avec le père qui nettoie l'étagère du placard frénétiquement ET en gueulant alors que le chéri se planque au 1er étage devant la télé, en même temps chéri, je t'avais prévenu.
Du coup, hier, à 16h55, en sautant dans le RER à Etampes, on n'osait encore y croire.
Tranquilles pour facile 1 an maintenant.
Yess.
(et je ne parle même pas du fait que je me suis retrouvée en 1ère classe au retour [i love Air France], parce que ce serait trop d'un coup, là)

2 commentaires:

Mu a dit…

Ma maman est venue m' "aider" avec bébé pendant 2 semaines quand j'ai repris le boulot en février. 15 jours et 15 nuits. On n'avait pas passé plus de 36 h ensemble depuis au moins 20 ans et à bien y penser il y a de bonnes raisons à ça.

Un seul mot : gin tonic.
Un concept : il est toujours au moins 18h quelque part dans le monde.

Maman a trouvé que je buvais beaucoup de Schweppes... (la pauvre a dû vivre le même chemin de croix que moi remarque bien, mais sans aide chimique ou spiritueuse, pauvre elle ;)

ah la la, la famille....

Mu

ps non je ne vais pas en Europe cet été.

pps tout ça pour dire : oh que je te comprends ! on est pas des expats pour rien !!!

kiara a dit…

Tu as raison, l'alcool, c'est la solution. D'ailleurs le pere n'a pas bien compris pourquoi on a decidé d'entamer une dégustation des whiskys de la belle-mere. Ca nous a sauvé. (Ca et le fait que le volcan ne s'est pas mis a cracher sa fumée 4 jours plus tot - thank god for that !)