Y'a des jours comme ça où finalement il vaudrait mieux ne croiser personne. Rester dans son monde, ne pas avoir à se forcer à parler, à marcher, à travailler.
Des jours où on aimerait bien passer la journée entière avachie sur l'un des fauteuils de la cafet, là-haut au 7ème étage, et y lire un bon bouquin en buvant des cappuccinos. Un peu comme à midi, quand j'ai refusé d'aller partager mon lunch avec le reste du labo, histoire de revendiquer mon asociabilité. Mais en plus long. Pas juste une petite heure volée à cette journée de merde.
Du coup et puisqu'à 18 heures passées il n'est toujours pas possible d'être enfin seule, mon champ de vision étant obscurci par un visage taiwanais que je n'affectionne pas particulèrement, et encore moins en ces heures énervées par la colère, j'ai enfourné dans un sac en plastique le cahier de labo et les résultats des 2 derniers mois qui n'y sont toujours pas retranscrits, et j'arrive à me mentir à moi-même en me promettant que je vais étaler tout ce bordel sur la table du salon et que je vais y mettre de l'ordre. Devant un bol de Jelly à l'irn-bru, parce que je le vaux bien.
Et comme Fiona est en vacances, me voici avec une quinzaine d'heures de solitude devant moi.
J'pense qu'il ne m'en faut pas plus pour finir mon bouquin, hein.
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