mercredi 5 octobre 2005

Wednesday morning fever

Le nez qui coule, la tête vachement lourde, la gorge qui me rappelle qu'elle existe, je crois bien que je suis malade. Oh, pas suffisamment pour annuler le big lab meeting de vendredi, que je n'ai pas encore commencé à préparer, après tout, on ne change pas une équipe qui gagne hein, mais quand même je trainasse et me laisse envahir mollement par ce rhume à la con. Et évidemment c'est aujourd'hui que le photographe départemental doit venir immortaliser tous ceux qui ont réussi à échapper à leur sourire affiché sur le panneau près de la salle café, et j'aurai donc pour toujours le nez rouge, j'imagine. Tant que personne ne songe à m'ajouter des chicots et une moustache, attributs apparus il y a quelques semaines sur toutes les photos du "groupe qu'on aime détester" dans le batiment, parce qu'il faut bien un bouc-émissaire pour se sentir meilleur, je suppose que je peux m'estimer chanceuse. Mais bref, avec le ciel qui a disparu sous un gris laiteux et mon corps qui grelotte en transpirant dans le labo tout vide, il semblerait que l'humeur soit à la morosité. J'aurai pas du mettre mes pieds dans l'eau à la plage samedi dernier, finalement. Alors j'attends patiemment que l'effet synergétique du paracétamol et de l'ibuprofène dissipent les nuages au fond de mes lobes occulaires, en buvant de l'irn-bru, ma boisson caféinée préférée. Peut-être qu'un bon bol d'éthanol chaud aurait plus d'effet. Mais de bon matin, l'éthanol, je ne peux pas encore m'y résoudre. Eh, sérieusement, c'est quand la retraite, hein ?

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