lundi 13 mars 2006

Stop ou encore ?

Je suis en pleine période hyperactive.
Dé-bor-dée.
Parce que, même si je m’étais toujours cru un peu obsédée par mon boulot, un peu trop accro, en fait non, ce n’était rien. Du tout. J’ai enfin atteint le niveau 2, celui où non seulement je passe des heures au labo mais où en plus j’y travaille. Pour de vrai. Et sans même me plaindre. Ou juste un petit peu, mais en silence.
Incroyable.
Alors pour contrebalancer mon débordement d’énergie au travail, et avec toute la logique qui caractérise mes accès d’excès, j’ai abandonné les WE sofa-télé, ce serait trop reposant. Hyperactive j’ai dit. Pourquoi remettre au lundi ce qui peut être fait le samedi, finalement ? Et puis j’ai aussi découvert un nouveau muscle dimanche matin, en me traînant au labo, après une nuit assez intense, parce que le chéri de ma coloc, c’est un peu une brute, au grand cœur certes, mais une brute quand même. A sa décharge, il faut dire qu’un ceilidh, ce n’est rien d’autre qu’un pogo un peu chorégraphié, finalement. Enfin surtout quand la salle est pleine.
Ceci dit, et grâce à ma copine Claudia qui m’entraîne à présent une heure chaque matin (oui, oui, hyperactive, toujours…) j’ai finalement vaillamment survécu à la découverte douloureuse de mon muscle psoas iliaque droit, même si la montée de Blackford Hill dans la gadoue et sous la neige fondue aurait bien pu m’être fatale hier soir, parce que des stan smith, aussi roses soient-elles, c’est un peu couillon: ça glisse sur la boue. Enfin surtout quand une hanche part en couille, et que tout compte fait la fatigue commence à se faire sentir, après une semaine d’insomnie à courir d’une paillasse à l’autre, histoire de tuer le temps qu’on n’arrive plus à dormir.
Débordée.
(but i still CAN cope.)
(mais jusqu'à quand ?)

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