mercredi 6 décembre 2006

Terre d'accueil.

Depuis quelques mois, je me demande s’il faut vraiment avoir un emploi ou une raison quelconque d’habiter ici pour avoir le droit de vote. Si j’avais décidé d’être branleuse à Edimbourg, est-ce que ça m’aurait exclue d’office des listes électorales du consulat ?
Peut-être.
Depuis ce matin, je me demande aussi s’il est vraiment nécessaire d’être française pour avoir droit à un sourire et un mot d’accueil devant la porte du consulat de France. Il semblerait que oui. Si t’es demandeur de visa basané, t’attends à la porte qu’un officier te permette d'entrer, et te plains pas il pleut même pas. Bienvenue en France. "Ah mais vous êtes française ? Entrez, c’est au 1er étage !"
Et j’ai même un contrat de travail et une adresse, Byzance, je vais donc pouvoir aller voter pour ma candidate préférée en avril. Reste à choisir laquelle. Peut-être pour celle qui demandera aux officiers d'apprendre à sourire sans discrimination ?

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