La preuve de l'inefficacité de mon organisation à coup de stylos de toutes les couleurs sur mon planning du mois d'avril: un échantillon à récolter à 21h00 ce samedi, un autre à 9h00 dimanche matin. Demain, donc.
Pas dimanche soir et lundi matin, pas vendredi soir et samedi matin, pas même pendant la semaine, non, non, quitte à passer ma vie au labo, autant que ce soit le samedi soir. Je vais encore rater Any dream will do, c'est ballot.
Ceci dit, être au labo un samedi en soirée m'a permis de tester ma capacité à soulever un sac de 75 litres de terreau toute seule. Même pas peur. Même si, j'avoue, ça aurait été un peu couillon de me retrouver écrasée sous un sac plein de terre dans une chambre froide sombre pour le reste du week-end. Mais non, j'ai réussi à mettre mon sac sur un chariot, avec la seule aide d'un pas de porte et d'un mur. Comme quoi, sous la graisse, il me reste encore quelques muscles.
Et l'avantage de l'absence de grasse mat', c'est que demain à 9h15 tapantes, je serai en route pour le consulat bright and early, alors que je n'ai toujours pas décidé si j'allais voter "utile" ou "utile". Parce qu'après tout, est utile ce qui me permettra de dormir sans me retourner constamment dans mon lit, le reste n'est que propagande.
Il n'empêche, je me demande pourquoi je m'inquiète autant: les seules vraies élections qui m'importent ont lieu dans 12 jours, et si le SNP l'emporte, qui sait, je pourrais peut-être enfin un jour obtenir un passeport écossais.
En attendant, et puisqu'il ne faut pas gâcher une si belle période d'insomnie à tourner en rond, autant en profiter pour replonger mes pipettes dans mon ARN. C'est encore ce que je fais de mieux (et c'est bien le problème).
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