J'ai toujours cru que je n'étais pas une vraie fille: je n'aime pas les chaussures.
Enfin c'était ce que je croyais, donc.
Après quelques heures sur ebay, me voici l'heureuse nouvelle propriétaire de non pas 1, non pas 2, mais bien 3 nouvelles paires de baskets, et si je n'achète pas celles-ci aussi (et probablement celles-là) (et celles-ci aussi !!) (bizarrement, celles-là je n'y tiens pas...), je vais en devenir folle.
I'm so shallow...
Mais puisque mes pieds ont passé ces 20 dernières années dans des adidas, autant faire des stocks pour les 20 années à venir, hein ?
Hi, my name is Eve, and i'm a trainer-holic.
(and a borderline alcoholic).
(and a Prozac addict).
(and a pseudo workaholic).
(and a food junkie).
(and probably just a girl).
dimanche 27 mai 2007
samedi 26 mai 2007
There are some things money can't buy.
Jusqu'à hier, le monde des assurances automobiles britanniques m'était inconnu.
Et je m'en portais très bien.
Jusqu'alors, chef payait l'assurance, la MOT et la car tax de sa voiture chaque année, et JE la conduisais où bon me semblait (la voiture, pas chef) (avec de temps à autre avec un petit garçon blond et une petite fille rieuse dedans) (les enfants de chef, oui, oui, tu suis plutôt bien).
Bref, la vie était assez simple, et cette merveilleuse 306 qui m'a fait faire le tour de l'Ecosse (ou presque) ne m'appartenait que dans l'esprit des gamins qui, à chaque voiture rouge dans la rue, s'écrient "Eve's car, it's Eve's car !! Where's Eve ?".
Et je m'en portais très bien. (vraiment)
Mais voilà qu'au retour d'une soirée arrosée (pour chef et son mari, pas pour moi), alors que je lisais tranquillement mon Sciences & Vie sur le sofa de chef et qu'Eben-I-Can't-sleep-in-the-dark-Eve n'était pas redescendu me voir depuis bien 1 heure, chef m'a donné ma voiture.
Officiellement s'entend.
Registration certificate signé.
Ma voiture m'appartient.
Naïve, j'ai aujourd’hui même célébré mon retour dans le monde des automobilistes, les vrais (ceux qui ne dormiront plus jamais dans la rue puisqu'ils auront toujours au moins un toit en tôle sur la tête - c'est dire comme perdre ma Renault 5 en quittant Grenoble m'a traumatisé), en allant acheter de l'huile de moteur, du lave-vitre, une éponge, et surtout, surtout, une jolie boite rose pour ranger le tout dans le coffre.
Oui, parce qu'avant j'avais la boite de chef dans le coffre, mais c'était "avant", quand je me portais bien, donc.
Maintenant j'ai une boite rose, un voiture bien à moi, et une assurance automobile à acheter (sans compter la MOT en juillet et la car tax en avril, mais je ne voudrais pas paraître ingrate, j'ai eu une voiture gratuite, certes.) (ceci dit je sens bien que je suis un peu ingrate) (bref)
Car insurance quotes donc, une belle façon de passer un samedi après-midi au labo. (si, si)
Et je ne me plaindrais pas ici des prix exorbitants dus au fait que je n'ai jamais été assurée au Royaume-Uni, voire même que je possède une European driving licence et mon une UK driving licence.
Non.
Je m'y attendais.
Mais j'avoue, plus de £300 de difference juste en répondant "no" à la question "Were you born in the UK ?", ça m'a bêtement mis en rogne. Parce que même en étant résidente permanente, et même si un jour je deviens britannique, je ne serai JAMAIS née au Royaume-Uni.
Et ça, c'est trop injuste.
Ceci dit j'ai une super boite ROSE dans le coffre de MA voiture rouge, alors je suppose que ça vaut bien £300 de plus par an.
(or not).
(The "Eve is becoming a british citizen fund" has just been renamed the "Eve owns her car fund" - too bad, but i really can't afford both) (That's the citizenship issue sorted then) (Shit) (Yes, i know, it could be worse, i could actually live abroad and have a left hand drive car, sure)
Et je m'en portais très bien.
Jusqu'alors, chef payait l'assurance, la MOT et la car tax de sa voiture chaque année, et JE la conduisais où bon me semblait (la voiture, pas chef) (avec de temps à autre avec un petit garçon blond et une petite fille rieuse dedans) (les enfants de chef, oui, oui, tu suis plutôt bien).
Bref, la vie était assez simple, et cette merveilleuse 306 qui m'a fait faire le tour de l'Ecosse (ou presque) ne m'appartenait que dans l'esprit des gamins qui, à chaque voiture rouge dans la rue, s'écrient "Eve's car, it's Eve's car !! Where's Eve ?".
Et je m'en portais très bien. (vraiment)
Mais voilà qu'au retour d'une soirée arrosée (pour chef et son mari, pas pour moi), alors que je lisais tranquillement mon Sciences & Vie sur le sofa de chef et qu'Eben-I-Can't-sleep-in-the-dark-Eve n'était pas redescendu me voir depuis bien 1 heure, chef m'a donné ma voiture.
Officiellement s'entend.
Registration certificate signé.
Ma voiture m'appartient.
Naïve, j'ai aujourd’hui même célébré mon retour dans le monde des automobilistes, les vrais (ceux qui ne dormiront plus jamais dans la rue puisqu'ils auront toujours au moins un toit en tôle sur la tête - c'est dire comme perdre ma Renault 5 en quittant Grenoble m'a traumatisé), en allant acheter de l'huile de moteur, du lave-vitre, une éponge, et surtout, surtout, une jolie boite rose pour ranger le tout dans le coffre.
Oui, parce qu'avant j'avais la boite de chef dans le coffre, mais c'était "avant", quand je me portais bien, donc.
Maintenant j'ai une boite rose, un voiture bien à moi, et une assurance automobile à acheter (sans compter la MOT en juillet et la car tax en avril, mais je ne voudrais pas paraître ingrate, j'ai eu une voiture gratuite, certes.) (ceci dit je sens bien que je suis un peu ingrate) (bref)
Car insurance quotes donc, une belle façon de passer un samedi après-midi au labo. (si, si)
Et je ne me plaindrais pas ici des prix exorbitants dus au fait que je n'ai jamais été assurée au Royaume-Uni, voire même que je possède une European driving licence et mon une UK driving licence.
Non.
Je m'y attendais.
Mais j'avoue, plus de £300 de difference juste en répondant "no" à la question "Were you born in the UK ?", ça m'a bêtement mis en rogne. Parce que même en étant résidente permanente, et même si un jour je deviens britannique, je ne serai JAMAIS née au Royaume-Uni.
Et ça, c'est trop injuste.
Ceci dit j'ai une super boite ROSE dans le coffre de MA voiture rouge, alors je suppose que ça vaut bien £300 de plus par an.
(or not).
(The "Eve is becoming a british citizen fund" has just been renamed the "Eve owns her car fund" - too bad, but i really can't afford both) (That's the citizenship issue sorted then) (Shit) (Yes, i know, it could be worse, i could actually live abroad and have a left hand drive car, sure)
dimanche 20 mai 2007
Somewhere.
Am i ever going to settle somewhere ? And do i care for a permanent settlement ? I mean, really ?
There are very few permanent things in my life.
Well, actually, apart from my watch, which has been around my wrist days in and days out for the last 13 years, i don't owe anything ancient, i don't have any permanent attachment - ok, Dad aside, he's been the only constant feature of those last 30 years, even if sometimes i feel like i would have been better off him. [Note the "sometimes". This is the result of nearly 2 years of therapy. I've accepted that i love my Dad, these days.]
Anyway, my point is: should i buy a home ? Should i change nationality ? Should i apply for adoption ? Should i believe that my life is here, in Britain ? Or should i just carry on, living a week at a time ?
I know, there shouldn't be any "should" or "shouldn't".
I've got the impression that i've stopped being constructive, that i'm just enjoying my daily life, without planning ahead. I guess this isn't exactly new - when was the last time i planned something for fuck sake ? In a previous life ? I'm one of those who go with the flow, life carries me more than i carry my life. But as long as i was a student, i was permanently evolving, learning, working my way towards another qualification, another measurable achievement.
Nowadays, nothing's measurable really. (Except my weight every morning, but it ain't exactly what i call a daily achievement, trust me on that one.) Obviously, my fucking job doesn't help in this department... well, i guess it would, if i was successful, which i'm not. And it's somehow frustrating, to know that you're not successful despite being good at what you're doing. But here is not the point. At least not tonight.
Not that i have any idea of tonight's point, mind you.
I just figured out that since Jean won't be listening to me tomorrow, i may as well just speak to myself on a keyboard.
Probably my greatest achievement of the day. Well, that and turning the TV off before 4.00PM on a freaking sunday, i guess.
I have no idea why i enjoy being rude when i speak english. But i do. I really fucking do.
Anyway.
I may actually have found my point.
There's something i do want.
Desperately.
Which is probably the reason why i've yet to succeed in obtaining it.
I just want to fit in somewhere.
There are very few permanent things in my life.
Well, actually, apart from my watch, which has been around my wrist days in and days out for the last 13 years, i don't owe anything ancient, i don't have any permanent attachment - ok, Dad aside, he's been the only constant feature of those last 30 years, even if sometimes i feel like i would have been better off him. [Note the "sometimes". This is the result of nearly 2 years of therapy. I've accepted that i love my Dad, these days.]
Anyway, my point is: should i buy a home ? Should i change nationality ? Should i apply for adoption ? Should i believe that my life is here, in Britain ? Or should i just carry on, living a week at a time ?
I know, there shouldn't be any "should" or "shouldn't".
I've got the impression that i've stopped being constructive, that i'm just enjoying my daily life, without planning ahead. I guess this isn't exactly new - when was the last time i planned something for fuck sake ? In a previous life ? I'm one of those who go with the flow, life carries me more than i carry my life. But as long as i was a student, i was permanently evolving, learning, working my way towards another qualification, another measurable achievement.
Nowadays, nothing's measurable really. (Except my weight every morning, but it ain't exactly what i call a daily achievement, trust me on that one.) Obviously, my fucking job doesn't help in this department... well, i guess it would, if i was successful, which i'm not. And it's somehow frustrating, to know that you're not successful despite being good at what you're doing. But here is not the point. At least not tonight.
Not that i have any idea of tonight's point, mind you.
I just figured out that since Jean won't be listening to me tomorrow, i may as well just speak to myself on a keyboard.
Probably my greatest achievement of the day. Well, that and turning the TV off before 4.00PM on a freaking sunday, i guess.
I have no idea why i enjoy being rude when i speak english. But i do. I really fucking do.
Anyway.
I may actually have found my point.
There's something i do want.
Desperately.
Which is probably the reason why i've yet to succeed in obtaining it.
I just want to fit in somewhere.
jeudi 17 mai 2007
lundi 14 mai 2007
Independence day.
J'ai acheté "The Little Prince"
J'ai écrit une dédicace sur la première page.
J'ai emballé le livre dans du papier cadeau.
Bleu.
J'ai préparé mon dernier chèque.
J'ai mis le tout dans mon sac à dos.
C'est l'heure.
Mais j'ai vraiment pas envie de lui dire adieu, quand même...
J'ai écrit une dédicace sur la première page.
J'ai emballé le livre dans du papier cadeau.
Bleu.
J'ai préparé mon dernier chèque.
J'ai mis le tout dans mon sac à dos.
C'est l'heure.
Mais j'ai vraiment pas envie de lui dire adieu, quand même...
vendredi 11 mai 2007
I can handle this.
Demain, j'ai conférence.
Et rendez-vous devant chez chef à 7h00 tapantes, donc, parce qu'on aime bien prendre le train de bon matin, chef et moi. Surtout le samedi. Surtout quand le programme du GNER de 7h30 vers le sud (celui qui longe la cote Est là, oui) est "brainstorming pour préparer la réunion du soir dans un pub de Durham avec notre collaborateur anglais pour contrecarrer l'attaque coréenne (ou du moins trouver autre chose à faire)".
Parce que les coréens, ils sont vachement gentils et polis quand on les croise dans une conférence parisienne genre il y a 1 an, mais ils publient plus vite que leur ombre, quand même.
L'avantage, c'est que j'ai le résultat de certaines de mes manips avant de les avoir commencées, certes.
C'est un peu le seul avantage, ceci dit.
Ah oui, ça et se creuser la cervelle dans un train avant même 8 heures du mat le nez dans un café et les yeux dans ceux de chef, UN SAMEDI, bordel.
Faut dire que j'aime mon métier, aussi.
Même s'il ne me le rend pas tellement bien.
Comme par exemple cette seconde mutation tombée du ciel qui envoie à la poubelle 2 ans et demi de boulot. Ceci dit, je ne peux même pas en vouloir à une équipe coréenne sur ce coup là. C'est entièrement de ma faute: j'ai cru voir une bande là où il n'y en avait pas. En novembre 2004. C'est couillon. Faut dire, j'étais pas en forme, en novembre 2004.
Je suis devenue vachement douée pour me dédouaner, c'est fou.
Ma psy serait fière de moi.
Enfin, si elle ne me quittait pas lundi prochain, s'entend.
"You're definitely not screwed up!" a t’elle dit la semaine dernière. Il va falloir que je trouve autre chose à faire le lundi soir, désormais.
Notre étudiant en master et ma petite esclave de l'année sont partis cette semaine. Ils vont me manquer. Chirac n'est plus le président des français, et le président de ma génération à moi est de toute façon mort depuis un bon bout de temps. J'ai commandé mon Life in the UK: a journey to citizenship. Et je l'ai même reçu. Je suis officieusement devenue l'officielle nouvelle propriétaire d'une 306 rouge à volant à droite, comme il se doit. C'est la deuxième fois qu'on me donne une voiture, qui plus est une Peugeot. Merci papa, merci chef. J'ai refait le site du labo, à son image: humain, chaleureux. Parce qu’il fait bon vivre chez nous, malgré l'humidité du mois de mai. Malgré les projets qui déraillent. Malgré les psys qui m'abandonnent. Malgré les étudiants qui me manquent déjà. Malgré le réveil de demain matin.
Y'a pas à dire, 2007, c'est vachement bien.
(Même si j’ai cassé mon penguin-mug en l’émaillant mardi dernier, ce qui confirme – si je ne le savais pas déjà – que la poterie, ce n’est finalement pas mon meilleur talent.) (je crois que je vais y survivre).
Et rendez-vous devant chez chef à 7h00 tapantes, donc, parce qu'on aime bien prendre le train de bon matin, chef et moi. Surtout le samedi. Surtout quand le programme du GNER de 7h30 vers le sud (celui qui longe la cote Est là, oui) est "brainstorming pour préparer la réunion du soir dans un pub de Durham avec notre collaborateur anglais pour contrecarrer l'attaque coréenne (ou du moins trouver autre chose à faire)".
Parce que les coréens, ils sont vachement gentils et polis quand on les croise dans une conférence parisienne genre il y a 1 an, mais ils publient plus vite que leur ombre, quand même.
L'avantage, c'est que j'ai le résultat de certaines de mes manips avant de les avoir commencées, certes.
C'est un peu le seul avantage, ceci dit.
Ah oui, ça et se creuser la cervelle dans un train avant même 8 heures du mat le nez dans un café et les yeux dans ceux de chef, UN SAMEDI, bordel.
Faut dire que j'aime mon métier, aussi.
Même s'il ne me le rend pas tellement bien.
Comme par exemple cette seconde mutation tombée du ciel qui envoie à la poubelle 2 ans et demi de boulot. Ceci dit, je ne peux même pas en vouloir à une équipe coréenne sur ce coup là. C'est entièrement de ma faute: j'ai cru voir une bande là où il n'y en avait pas. En novembre 2004. C'est couillon. Faut dire, j'étais pas en forme, en novembre 2004.
Je suis devenue vachement douée pour me dédouaner, c'est fou.
Ma psy serait fière de moi.
Enfin, si elle ne me quittait pas lundi prochain, s'entend.
"You're definitely not screwed up!" a t’elle dit la semaine dernière. Il va falloir que je trouve autre chose à faire le lundi soir, désormais.
Notre étudiant en master et ma petite esclave de l'année sont partis cette semaine. Ils vont me manquer. Chirac n'est plus le président des français, et le président de ma génération à moi est de toute façon mort depuis un bon bout de temps. J'ai commandé mon Life in the UK: a journey to citizenship. Et je l'ai même reçu. Je suis officieusement devenue l'officielle nouvelle propriétaire d'une 306 rouge à volant à droite, comme il se doit. C'est la deuxième fois qu'on me donne une voiture, qui plus est une Peugeot. Merci papa, merci chef. J'ai refait le site du labo, à son image: humain, chaleureux. Parce qu’il fait bon vivre chez nous, malgré l'humidité du mois de mai. Malgré les projets qui déraillent. Malgré les psys qui m'abandonnent. Malgré les étudiants qui me manquent déjà. Malgré le réveil de demain matin.
Y'a pas à dire, 2007, c'est vachement bien.
(Même si j’ai cassé mon penguin-mug en l’émaillant mardi dernier, ce qui confirme – si je ne le savais pas déjà – que la poterie, ce n’est finalement pas mon meilleur talent.) (je crois que je vais y survivre).
dimanche 6 mai 2007
Win some, lose some.
I've never been so happy to live where i live.
I've never felt so sorry for what is still my homeland - and all those who will for ever be my friends and family, long after i've lost my french passport.
Although no government has yet been formed, and despite all the mess we went through, this week's elections have been a great victory over here.
But if you win some, you lose some.
This week-end's elections over there, for example.
And some of my illusions.
I've never felt so sorry for what is still my homeland - and all those who will for ever be my friends and family, long after i've lost my french passport.
Although no government has yet been formed, and despite all the mess we went through, this week's elections have been a great victory over here.
But if you win some, you lose some.
This week-end's elections over there, for example.
And some of my illusions.
jeudi 3 mai 2007
The right to choose.
J'ai voté ce matin.
Et voter pour Holland et Royal dans la même semaine, c'est plutot marrant, quand j'y pense.
Ceci dit, les résultats de dimanche ne m'interessent vraiment pas.
Alors que je trépigne d'impatience de connaitre les résultats d'aujourd'hui. Il y a tellement en jeu cette année.
Enfin la naissance d'un état indépendant ?
It's time.
(Et s'il fallait n'en choisir qu'un entre Ségolène et Alex, je vendrais sans trop de remords la France au petit Nicolas, après tout, c'est vrai, every president gets the country she deserves - and vice versa).
Et voter pour Holland et Royal dans la même semaine, c'est plutot marrant, quand j'y pense.
Ceci dit, les résultats de dimanche ne m'interessent vraiment pas.
Alors que je trépigne d'impatience de connaitre les résultats d'aujourd'hui. Il y a tellement en jeu cette année.
Enfin la naissance d'un état indépendant ?
It's time.
(Et s'il fallait n'en choisir qu'un entre Ségolène et Alex, je vendrais sans trop de remords la France au petit Nicolas, après tout, c'est vrai, every president gets the country she deserves - and vice versa).
mardi 1 mai 2007
Get to the fucking point.
C'est marrant comme d'un jour à l'autre, tout peut changer.
D'une journée à courir en sautillant à une autre à ronchonner sans raison.
J'ai beau choisir la bonne humeur, aujourd'hui elle m'a désertée, c'est con. Pourtant c'est le joli mois de Mai, pourtant même si mon vieux projet est entrain de s'écrouler méchamment, j'arrive encore à en rire (prozac power), pourtant je maintiens un niveau d'activité suffisant pour ne penser à rien d'autre qu'à être active (red bull power).
Bref, il n'y a aucune raison d'être de mauvaise humeur.
Non, non, vraiment.
J'ai même réussi à négocier 1 ou 2 semaines de sursis avec ma psy bien-aimée pas plus tard qu'hier soir, alors qu'elle insistait comme chaque semaine pour que la fin de notre relation se rapproche. Du coup je ne panique pas encore.
Pas encore.
Alors quoi ?
Oh rien, juste une vague.
D'une journée à courir en sautillant à une autre à ronchonner sans raison.
J'ai beau choisir la bonne humeur, aujourd'hui elle m'a désertée, c'est con. Pourtant c'est le joli mois de Mai, pourtant même si mon vieux projet est entrain de s'écrouler méchamment, j'arrive encore à en rire (prozac power), pourtant je maintiens un niveau d'activité suffisant pour ne penser à rien d'autre qu'à être active (red bull power).
Bref, il n'y a aucune raison d'être de mauvaise humeur.
Non, non, vraiment.
J'ai même réussi à négocier 1 ou 2 semaines de sursis avec ma psy bien-aimée pas plus tard qu'hier soir, alors qu'elle insistait comme chaque semaine pour que la fin de notre relation se rapproche. Du coup je ne panique pas encore.
Pas encore.
Alors quoi ?
Oh rien, juste une vague.
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