Aujourd'hui c'est la grand forme, tout va bien, la vie semble parfaite, et j'irai presque jusqu'à embrasser tout le monde tellement je suis heureuse.
D'ailleurs j'ai enfin émigré en Islande et abandonné la recherche.
Bordel.
lundi 27 février 2006
dimanche 26 février 2006
Pleine de vide.
Il y a une tache de petit filou sur la manche de mon pull.
Mes doigts sont gelés, le radiateur près de ma paillasse s'obstine à ne pas vouloir se mettre en route.
J'ai l'impression d'avoir passé les 20 dernières heures à grelotter. Et ce n'est peut-être pas qu'une impression.
Sourire à des inconnus en s'essayant avec plaisir à la sociabilité, se réfugier quand même derrière une cigarette, malgré le vent glacial, et rigoler de bon coeur avec ma copine de la cote ouest en remontant recommencer.
Courir d'un aquarium à l'autre, faire les fous dans les couloirs, observer les yeux ronds et les petits doigts qui se tendent, compter one-two-three-four-five-six-seven, and then, what's next ? - four !, couper les gâteaux en deux dans le sens du chocolat, et finir par observer dans le rétroviseur les yeux qui se ferment, et les tétines qui tombent.
Et aussi rêvasser devant les paysages qui défilent, parce que c'est vachement bien, le train le dimanche matin, le wagon tout vide, et le capuccino à la cannelle. Une transition en douceur entre deux mondes et deux moi.
Et me voilà vidée.
Fatiguée.
Un peu comme ce petit garçon tout grognon qui a succédé à l'ange blond surexcité. Un peu comme cette petite fille rieuse qui décide de pleurer sur ses dents qui poussent à peine la porte de la maison franchie, et maman en vue.
Un peu pour ça, aussi.
Et parce qu'il fait froid.
Et parce qu'un petit garçon a laissé son empreinte dans mes bras vides.
Avec du yaourt.
Mes doigts sont gelés, le radiateur près de ma paillasse s'obstine à ne pas vouloir se mettre en route.
J'ai l'impression d'avoir passé les 20 dernières heures à grelotter. Et ce n'est peut-être pas qu'une impression.
Sourire à des inconnus en s'essayant avec plaisir à la sociabilité, se réfugier quand même derrière une cigarette, malgré le vent glacial, et rigoler de bon coeur avec ma copine de la cote ouest en remontant recommencer.
Courir d'un aquarium à l'autre, faire les fous dans les couloirs, observer les yeux ronds et les petits doigts qui se tendent, compter one-two-three-four-five-six-seven, and then, what's next ? - four !, couper les gâteaux en deux dans le sens du chocolat, et finir par observer dans le rétroviseur les yeux qui se ferment, et les tétines qui tombent.
Et aussi rêvasser devant les paysages qui défilent, parce que c'est vachement bien, le train le dimanche matin, le wagon tout vide, et le capuccino à la cannelle. Une transition en douceur entre deux mondes et deux moi.
Et me voilà vidée.
Fatiguée.
Un peu comme ce petit garçon tout grognon qui a succédé à l'ange blond surexcité. Un peu comme cette petite fille rieuse qui décide de pleurer sur ses dents qui poussent à peine la porte de la maison franchie, et maman en vue.
Un peu pour ça, aussi.
Et parce qu'il fait froid.
Et parce qu'un petit garçon a laissé son empreinte dans mes bras vides.
Avec du yaourt.
vendredi 24 février 2006
Que choisir ?
C'est terrible, mais il faut bien l'admettre, il y a des trucs qui refusent de se faire tous seuls.
Comme une grosse poignée de constructions et tout autant de plantes transgéniques.
Comme des PCR à la pelle et des croisements à la loupe.
Comme des sélections à n'en plus finir et des mesures à s'en détruire les yeux.
Comme des vieux protocoles qu'il faut re-sortir et le savoir qui se transmet doucement mais sûrement.
Comme les matins Claudia et les soirées sociales, pour ne pas trop tourner en rond et seule, parce qu'il semblerait que le niveau de sérotonine soit bas, ou alors c'est juste de saison, mais quel gâchis d'avoir tant de LEDs et pas tellement le temps d'aller faire une petite sieste luminothérapeutique en chambre noire.
Et comme de raconter de temps à autres ma vie ô combien passionnante sur une page web.
Dans ma prochaine vie j'apprends la gestion du temps, promis. En attendant il va falloir se contenter de c'qu'on a, hein.
Comme une grosse poignée de constructions et tout autant de plantes transgéniques.
Comme des PCR à la pelle et des croisements à la loupe.
Comme des sélections à n'en plus finir et des mesures à s'en détruire les yeux.
Comme des vieux protocoles qu'il faut re-sortir et le savoir qui se transmet doucement mais sûrement.
Comme les matins Claudia et les soirées sociales, pour ne pas trop tourner en rond et seule, parce qu'il semblerait que le niveau de sérotonine soit bas, ou alors c'est juste de saison, mais quel gâchis d'avoir tant de LEDs et pas tellement le temps d'aller faire une petite sieste luminothérapeutique en chambre noire.
Et comme de raconter de temps à autres ma vie ô combien passionnante sur une page web.
Dans ma prochaine vie j'apprends la gestion du temps, promis. En attendant il va falloir se contenter de c'qu'on a, hein.
dimanche 19 février 2006
vendredi 17 février 2006
Près du coeur.
Entre Robinson né dimanche dernier, et ma cousine chérie dont c'est l'anniversaire aujourd'hui même, la semaine 'préparation de colis' s'achève doucement, avec la méchante impression d'être quand même vachement loin, même si ça ne veut pas dire grand chose, loin. Mais bon, quand on est "loin" on envoie des lettres, des paquets, des petits bouts de rien du tout, pour avoir l'impression d'être encore présent dans la vie des gens qu'on aime, même si c'est un peu artificiel, tout ça.
Cette semaine, j'ai aussi reçu une jolie brochure, éditée avec le soutien de mon UFR dauphinoise, "le guide du postdoc à l'étranger en sciences de la vie", avec des conseils vachement utiles, du genre "Envisagez votre postdoc comme une expérience de vie et pas uniquement comme une expérience scientifique". Ah ah. Patronising bullshit. Mais merci les gars, je vais y songer, sérieusement... J'ai quand même lu consciencieusement les pages "Préparez votre retour !" y compris les paragraphes "APEC, ANPE, ASSEDIC" et même "RMI", parce qu'après tout, c'est bon de rêver parfois, et la recherche française fait sa pub comme un chef, avec ce genre d'informations, c'est sur. Je crève d'envie de 'rentrer' tout à coup.
Alors je vais continuer à être la lointaine virtuelle qui envoie des paquets et des cartes, parce que finalement le monde est bien trop vaste pour se borner à un hexagone, aussi peuplé de gens chéris soit-il, surtout quand ma chef continue à nous trouver plein de sous pour acheter de la lumière rouge, encore et encore, et que ce petit garcon que j'aime, à peine rentré de 10 jours de vacances, déclare que ce qu'il veut vraiment faire là tout de suite c'est "see Eve and the sharks !", alors on va retourner à Deep Sea World le week-end prochain. Et je n'ai pas encore envie d'envisager le jour où, à lui aussi, j'enverrai des colis depuis l'autre bout du monde.
Cette semaine, j'ai aussi reçu une jolie brochure, éditée avec le soutien de mon UFR dauphinoise, "le guide du postdoc à l'étranger en sciences de la vie", avec des conseils vachement utiles, du genre "Envisagez votre postdoc comme une expérience de vie et pas uniquement comme une expérience scientifique". Ah ah. Patronising bullshit. Mais merci les gars, je vais y songer, sérieusement... J'ai quand même lu consciencieusement les pages "Préparez votre retour !" y compris les paragraphes "APEC, ANPE, ASSEDIC" et même "RMI", parce qu'après tout, c'est bon de rêver parfois, et la recherche française fait sa pub comme un chef, avec ce genre d'informations, c'est sur. Je crève d'envie de 'rentrer' tout à coup.
Alors je vais continuer à être la lointaine virtuelle qui envoie des paquets et des cartes, parce que finalement le monde est bien trop vaste pour se borner à un hexagone, aussi peuplé de gens chéris soit-il, surtout quand ma chef continue à nous trouver plein de sous pour acheter de la lumière rouge, encore et encore, et que ce petit garcon que j'aime, à peine rentré de 10 jours de vacances, déclare que ce qu'il veut vraiment faire là tout de suite c'est "see Eve and the sharks !", alors on va retourner à Deep Sea World le week-end prochain. Et je n'ai pas encore envie d'envisager le jour où, à lui aussi, j'enverrai des colis depuis l'autre bout du monde.
mercredi 15 février 2006
Brit awards 2006...
... et la palme d'or de la seule chanson au monde capable d'inverser le cours de ma mauvaise humeur en cette journée un petit peu toute pourrie, il faut bien l'avouer, est décernée à....
.... Mmmbop.
(suivi de vachement près par J'irai où tu iras featuring Céline & Jean-Jacques)
Si, j'ai un peu (beaucoup) honte, mais on survit bien.
.... Mmmbop.
(suivi de vachement près par J'irai où tu iras featuring Céline & Jean-Jacques)
Si, j'ai un peu (beaucoup) honte, mais on survit bien.
Morning blues.
Il y a quand même des matins plus faciles que d'autres. Des matins où tout s'enchaîne, où le moral est bon, où l'air frais et le soleil rasant réveillent la bonne humeur, où le visage sourit sans qu'on sache pourquoi, et où on se sent bien.
Et puis il y a ce matin.
Et puis il y a ce matin.
lundi 13 février 2006
Thank god it's monday...
C’est lundi, et le ciel est tout gris, ce qui est BIEN, parce que s’il avait insolemment fait aussi beau que jeudi et vendredi dernier – ce qui à l'époque me laissait envisager un week-end dans les Pentlands à finir de tuer mes chaussures de marche et à étrenner mes nouvelles lunettes de soleil, ah ah ce que je peux être naïve de temps en temps - ça m’aurait un peu agacée. Un peu.
Au lieu de ça, ce week-end il a fait un temps à se dire qu'en Ecosse, les escargots ne devraient pas hiberner, parce que c'est trop dommage de rater une telle fête.
Enfin quoiqu'il en soit, il faisait quand même beau dans la télé, et j’ai continué à faire des abdos dans la lumière blafarde du salon, face au soleil se reflétant sur le corps musclé de ma copine Claudia. A défaut de prendre l’air,double triple ration de "pleine forme", ça occupe son temps. Et j’ai même réussi à faire quelques pompes, enfin 2, mais bon, on célèbre les victoires qu’on peut.
Bref, c'est lundi je n'ai même pas de courbatures pour me prouver que je reprends lentement possession de mon corps, ce qui est bien je suppose, et ce matin je n'ai même pas ronchonné en arrivant devant la télé, les yeux à moitié fermés et la queue de cheval mal faite, pour me mettre à rouler des épaules en rythme, parce qu'on déconne pas avec les échauffements, quoi.
En battant mon record de pompes devant la télé hier soir (2 d'affilées, disais-je donc, oui), j'ai aussi appris que la break-up song préférée des britanniques était The Winner takes it all, et que You're beautiful était juste derrière ou presque (nº3, c'est presque), ce qui fait qu'aujourd'hui je me demande (1) mais enfin QUI répond aux sondages de channel five ?, et (2) pourquoi n'y a-t'il jamais de film décent le dimanche soir à la télé. A en regretter TF1, quand même.
Heureusement c'est ENFIN lundi, et donc ENFIN ER day. Et c'est sûrement la meilleure nouvelle de la journée.
Au lieu de ça, ce week-end il a fait un temps à se dire qu'en Ecosse, les escargots ne devraient pas hiberner, parce que c'est trop dommage de rater une telle fête.
Enfin quoiqu'il en soit, il faisait quand même beau dans la télé, et j’ai continué à faire des abdos dans la lumière blafarde du salon, face au soleil se reflétant sur le corps musclé de ma copine Claudia. A défaut de prendre l’air,
Bref, c'est lundi je n'ai même pas de courbatures pour me prouver que je reprends lentement possession de mon corps, ce qui est bien je suppose, et ce matin je n'ai même pas ronchonné en arrivant devant la télé, les yeux à moitié fermés et la queue de cheval mal faite, pour me mettre à rouler des épaules en rythme, parce qu'on déconne pas avec les échauffements, quoi.
En battant mon record de pompes devant la télé hier soir (2 d'affilées, disais-je donc, oui), j'ai aussi appris que la break-up song préférée des britanniques était The Winner takes it all, et que You're beautiful était juste derrière ou presque (nº3, c'est presque), ce qui fait qu'aujourd'hui je me demande (1) mais enfin QUI répond aux sondages de channel five ?, et (2) pourquoi n'y a-t'il jamais de film décent le dimanche soir à la télé. A en regretter TF1, quand même.
Heureusement c'est ENFIN lundi, et donc ENFIN ER day. Et c'est sûrement la meilleure nouvelle de la journée.
vendredi 10 février 2006
The baby race.
Après une petite québécoise en août dernier, 'mon' 2ème bébé tournez-manège-Eve-agence-matrimoniale™-mes-amis-et-mes-amies-s'aiment-pour-la-vie va naitre d'ici peu, et ma copine a un gros ventre.
Et moi je la trouve super belle...
Et moi je la trouve super belle...
mercredi 8 février 2006
Lesson of the day.
How can I be forward without being perceived as forward ?
Or should I say, what could I write in that email I’ve said I’d send to invite Mr Lovely Guy to the restaurant without sounding too much… hm… forward.
Definitely need to improve my communication skills, and if possible sooner rather than later. Since I need to send this email TODAY.
"Hi K. ! I was just wondering if you'd fancied..."
"Dear K., Dinner ? Friday ? Saturday ?? When ??? ".
"Hi K., i've said i'd email you, so..."
"K., go-on, be helpful, YOU send me an email, ok ?"
Argh.
"Hope to hear from you,"
"See you soon !"
"Hopefully see you soon,"
"Kowabunga!!"
Argh. (bis)
"Dear K., I could have emailed you all those years ago, in February 2006, and actually I really wanted to, but then I didn't know what to write, so I eventually just didn't write at all. What a shame, eh ? Anyway, hope you're happily married by now, etc, etc."
Duh.
Or should I say, what could I write in that email I’ve said I’d send to invite Mr Lovely Guy to the restaurant without sounding too much… hm… forward.
Definitely need to improve my communication skills, and if possible sooner rather than later. Since I need to send this email TODAY.
"
"
"
"
Argh.
"
"
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Argh. (bis)
"Dear K., I could have emailed you all those years ago, in February 2006, and actually I really wanted to, but then I didn't know what to write, so I eventually just didn't write at all. What a shame, eh ? Anyway, hope you're happily married by now, etc, etc."
Duh.
mardi 7 février 2006
La fonte des capitons.
Je devrais arrêter de prendre des bonnes résolutions.
Comme par exemple, suite à un passage en cabine d'essayage à me demander "mais enfin, qui c'est donc cette fille de l'autre coté de la glace là, celle avec tous pleins de bourrelets là... oh mais merde oh, mais c'est moi !", je suis redevenue meilleure copine avec Claudia. Et j'ai donc ressuscité ma vieille cassette qui avait fini par avoir raison de mon magnétoscope grenoblois, à mon époque jeune, belle et sportive (et bronzée, aussi, oui). Ce qui a fait follement rire ma psy quand je lui ai raconté, hier soir. En même temps je ne comprends pas toujours pourquoi elle se marre, ma psy, c'est mon potentiel comique caché, sûrement.
Enfin bref, "en pleine forme", je suis pas tellement sure, mais mal partout, ça j'en ai bien l'impression.
Ceci dit, j'espère que d'ici quelquessemaines mois, à force de soulever la jambe avec ma copine dans la télé, j'en aurai perdu un peu, des formes (autrement appelés bourrelets. Ou capitons. Ou amas graisseux. Donc on va dire qu'on appelle ça "formes", d'accord ?).
Bref, monter les 5 étages pour aller à la cafét à pied le lendemain de la 1/2 heure spéciale "fessiers" (ouais, 1/2 heure chaque matin, avec roulement du programme sur 4 jours, avec au menu: abdos, bras, fessiers et enfin jambes; il ne me manque plus que le bandeau fluo et le toutouyoutou, je sais, c'est ce que je me dis chaque matin), c'est à se demander si tu ne pourrais pas s'il te plait Eve ARRÊTER avec tes nouvelles bonnes résolutions à la con, bordel.
Merci.
Aïe.
Comme par exemple, suite à un passage en cabine d'essayage à me demander "mais enfin, qui c'est donc cette fille de l'autre coté de la glace là, celle avec tous pleins de bourrelets là... oh mais merde oh, mais c'est moi !", je suis redevenue meilleure copine avec Claudia. Et j'ai donc ressuscité ma vieille cassette qui avait fini par avoir raison de mon magnétoscope grenoblois, à mon époque jeune, belle et sportive (et bronzée, aussi, oui). Ce qui a fait follement rire ma psy quand je lui ai raconté, hier soir. En même temps je ne comprends pas toujours pourquoi elle se marre, ma psy, c'est mon potentiel comique caché, sûrement.
Enfin bref, "en pleine forme", je suis pas tellement sure, mais mal partout, ça j'en ai bien l'impression.
Ceci dit, j'espère que d'ici quelques
Bref, monter les 5 étages pour aller à la cafét à pied le lendemain de la 1/2 heure spéciale "fessiers" (ouais, 1/2 heure chaque matin, avec roulement du programme sur 4 jours, avec au menu: abdos, bras, fessiers et enfin jambes; il ne me manque plus que le bandeau fluo et le toutouyoutou, je sais, c'est ce que je me dis chaque matin), c'est à se demander si tu ne pourrais pas s'il te plait Eve ARRÊTER avec tes nouvelles bonnes résolutions à la con, bordel.
Merci.
Aïe.
lundi 6 février 2006
Veni, vidi, vici...
Non, parce qu'en vrai, même si c'était particulièrement drôle de crier "Allez les bleus !" alors que ma tribune entonnait de tout son coeur un "Scooootland !!" assourdissant, et puis même si personne ne m'a suivi dans mes démonstrations de joie lorsque les français ont marqué leurs 2 essais, enfin si on accepte que le discret "ouais!" de ma fidèle copine luxembourgeoise compte pour du beurre, parce que quand même c'était pas bien fort, et surtout même si je ne comprends encore rien aux règles du jeu, les passants avaient l'air tellement heureux en envahissant les rues à la sortie du stade, que je ne peux que me réjouir de NOTRE victoire, même si les écossaises n'ont pas fait aussi bien.
Parce que bon, home is where the heart is, and everybody knows that my heart belongs to Scotland.
samedi 4 février 2006
La semaine des 4 samedis.
La difficulté c'est de réussir à garder le rythme. Evidemment, quand la journée commence mal ou mollement, les bonnes résolutions sont un peu tuées dans l'oeuf dès le chant du coq, mais si la journée commence par 2 pieds sur le sol dès la sonnerie du réveil, avec une douche vite fait avant d'y aller tout de suite, sans même glandouiller devant un bol de porridge pendant une heure ou deux, parce que d'habitude le samedi c'est permis, mais aujourd'hui non, c'est la journée de l'efficacité, alors il reste encore peut-être une chance de retourner au lit satisfait.
A condition donc de garder le rythme.
Après un passage chez l'opticien et une facture de £270 juste pour des verres, parce qu'à ce prix là et sans système de santé à la française, je vais garder mes montures hein, et malgré quelques passages déprimants en cabine d'essayage, mais bon, il faut bien y passer de temps en temps, j'étais encore confiante en cette journée fraîche et ensoleillée.
Bref, à l'arrivée au labo et pendant ma pause déjeuner - carottes crues - raisins - melon - tiens il reste des gâteaux du labmeeting d'hier, je me suis dit que jusque là, ça allait. Sauf pour le coup des gâteaux, mais en même temps, ce n'est pas la journée de la torture, mais bien celle de l'efficacité, alors merde.
Après avoir fini de tamiser plusieurs dizaines de sachets de graines, et alors que 3 tubes de DB 3.1 avalaient leurs plasmides australiens, je me suis dit que c'était toujours pas trop mal, là. Et alors que j'allais passer à un autre stock de F3, je me suis dit que j'avais droit à une toute petite pause. Allez, juste un tout petit moment, mettons que je regarde le zapping de canal, et hop je me mets à tamiser les suivantes. Et après je prépare mon talk de vendredi prochain. Roh comme je suis trop efficace et super à l'avance, c'est épatant.
Quelques heures plus tard et mes transformations étalées mollement devant En Aparté, je me suis dit (mais en silence en fait, alors je pourrais écrire "j'ai pensé", pas "je me suis dit", mais en même temps c'est une figure de style, et répéter une expression moche tout au long de ce texte, c'est juste le reflet de ma journée, mise en miroir par mon langage. Enfin bref, nous en étions à: "je me suis dit") que vraiment la télévision sur internet c'était le diable, puisque je venais de passer plusieurs heures à avaler les programmes de canal+ bêtement.
Et finalement, alors que j'écris ces quelques lignes, je n'ai bizarrement aucune envie de me retourner vers mes stocks de graines, là tout de suite, histoire de me remettre au travail en sifflotant, parce que c'est samedi soir, et que tamiser des graines un samedi soir c'est un peu la loose. Si, si, un peu. En même temps, l'alternative étant de m'enfourner du garlic bread (et sa salade verte) devant Who wants to be a millionnaire?, à loose, loose et demi, il semblerait.
Toujours est-il que le challenge de la journée est raté, puisque j'ai perdu le rythme, merdasse, c'est foutu, je vais encore ronchonner quand viendra l'heure de se coucher. Et avec un dimanche qui s'annonce chargé comme une mule, entre le rugby à Murrayfield demain après-midi, et la corvée d'aspirateur demain matin, le calendrier-pacifique-du-ménage-à-la-maison m'ayant rappelé à mon devoir de week-end sur deux, le tout entrecoupé d'un déjeuner-préparation-des-foules-peinturlurage-de-drapeaux-sur-les-joues, avec une tendance bleu-blanc-rouge, puisqu'on sera dans les tribunes écossaises, et qu'il me faut donc arborer les couleurs de la mère patrie, une question de bon sens contradictoire, il semblerait donc que le week-end soit foutu, et que lundi matin va s'avérer encore plus déprimant que vendredi soir.
Allez, le week-end prochain, j'y arriverai.
Ouais.
A condition donc de garder le rythme.
Après un passage chez l'opticien et une facture de £270 juste pour des verres, parce qu'à ce prix là et sans système de santé à la française, je vais garder mes montures hein, et malgré quelques passages déprimants en cabine d'essayage, mais bon, il faut bien y passer de temps en temps, j'étais encore confiante en cette journée fraîche et ensoleillée.
Bref, à l'arrivée au labo et pendant ma pause déjeuner - carottes crues - raisins - melon - tiens il reste des gâteaux du labmeeting d'hier, je me suis dit que jusque là, ça allait. Sauf pour le coup des gâteaux, mais en même temps, ce n'est pas la journée de la torture, mais bien celle de l'efficacité, alors merde.
Après avoir fini de tamiser plusieurs dizaines de sachets de graines, et alors que 3 tubes de DB 3.1 avalaient leurs plasmides australiens, je me suis dit que c'était toujours pas trop mal, là. Et alors que j'allais passer à un autre stock de F3, je me suis dit que j'avais droit à une toute petite pause. Allez, juste un tout petit moment, mettons que je regarde le zapping de canal, et hop je me mets à tamiser les suivantes. Et après je prépare mon talk de vendredi prochain. Roh comme je suis trop efficace et super à l'avance, c'est épatant.
Quelques heures plus tard et mes transformations étalées mollement devant En Aparté, je me suis dit (mais en silence en fait, alors je pourrais écrire "j'ai pensé", pas "je me suis dit", mais en même temps c'est une figure de style, et répéter une expression moche tout au long de ce texte, c'est juste le reflet de ma journée, mise en miroir par mon langage. Enfin bref, nous en étions à: "je me suis dit") que vraiment la télévision sur internet c'était le diable, puisque je venais de passer plusieurs heures à avaler les programmes de canal+ bêtement.
Et finalement, alors que j'écris ces quelques lignes, je n'ai bizarrement aucune envie de me retourner vers mes stocks de graines, là tout de suite, histoire de me remettre au travail en sifflotant, parce que c'est samedi soir, et que tamiser des graines un samedi soir c'est un peu la loose. Si, si, un peu. En même temps, l'alternative étant de m'enfourner du garlic bread (et sa salade verte) devant Who wants to be a millionnaire?, à loose, loose et demi, il semblerait.
Toujours est-il que le challenge de la journée est raté, puisque j'ai perdu le rythme, merdasse, c'est foutu, je vais encore ronchonner quand viendra l'heure de se coucher. Et avec un dimanche qui s'annonce chargé comme une mule, entre le rugby à Murrayfield demain après-midi, et la corvée d'aspirateur demain matin, le calendrier-pacifique-du-ménage-à-la-maison m'ayant rappelé à mon devoir de week-end sur deux, le tout entrecoupé d'un déjeuner-préparation-des-foules-peinturlurage-de-drapeaux-sur-les-joues, avec une tendance bleu-blanc-rouge, puisqu'on sera dans les tribunes écossaises, et qu'il me faut donc arborer les couleurs de la mère patrie, une question de bon sens contradictoire, il semblerait donc que le week-end soit foutu, et que lundi matin va s'avérer encore plus déprimant que vendredi soir.
Allez, le week-end prochain, j'y arriverai.
Ouais.
vendredi 3 février 2006
Confidences & bonne humeur.
Je hais les discussions de toilette des filles, et le manque de discrétion. Et surtout l'intrusion dans mon intimité, comme si c'était permis.
Du coup, je me suis mordu la langue très fort pour ne pas répondre "You want to know about my date ? Hm, and what about you, did you have good sex with your husband last night ?", parce que oui, c'est tout aussi indécent de demander certaines choses devant tout le labo attablé à la cantine, non pas que j'aie réellement quoique ce soit à cacher, et j'aurai très volontiers raconté ma jolie soirée à bavarder sans relache (avant de sauter dans un taxi pour essayer de capter quelques heures de sommeil, malgré le double expresso du resto italien, qu'il était un peu débile de boire sur le coup des 23 heures, certes) si j'en avais eu envie.
Mais je n'en avais aucune envie, et je n'aime pas qu'on me force la main. Et surtout je supporte de moins en moins les gens, quand le mélange alcool-caféine m'a empêché de fermer l'oeil de la nuit, avec option plafond tournant.
C'est pas grave, et puisque la vie c'est un peu Big Brother que je le veuille ou non, je crois que je me dois de signaler qu'il y aura donc date numéro 2, et ce sous peu.
Du coup, je me suis mordu la langue très fort pour ne pas répondre "You want to know about my date ? Hm, and what about you, did you have good sex with your husband last night ?", parce que oui, c'est tout aussi indécent de demander certaines choses devant tout le labo attablé à la cantine, non pas que j'aie réellement quoique ce soit à cacher, et j'aurai très volontiers raconté ma jolie soirée à bavarder sans relache (avant de sauter dans un taxi pour essayer de capter quelques heures de sommeil, malgré le double expresso du resto italien, qu'il était un peu débile de boire sur le coup des 23 heures, certes) si j'en avais eu envie.
Mais je n'en avais aucune envie, et je n'aime pas qu'on me force la main. Et surtout je supporte de moins en moins les gens, quand le mélange alcool-caféine m'a empêché de fermer l'oeil de la nuit, avec option plafond tournant.
C'est pas grave, et puisque la vie c'est un peu Big Brother que je le veuille ou non, je crois que je me dois de signaler qu'il y aura donc date numéro 2, et ce sous peu.
jeudi 2 février 2006
4th rendez-vous.
Je me dis qu'un gars qui a une adresse email "@snp.org" ne peut être qu'un gars bien, quand même. Et qu'on va encore passer une soirée à refaire le monde, ou du moins notre bout d'île, même si c'est pas vraiment mon bout à moi, mais je fais très bien semblant.
Je me dis qu'il serait peut-être temps que je soit attirée par les gentils garçons qui ne vont pas me laisser en miettes après quelques mois, même s'ils sont moins rock'n roll, et même s'ils ne sont pas biologistes. Mais j'ai vraiment du mal à me convaincre, j'avoue.
Et puis rien ne me dit que je l'ai convaincu, en fait, le garçon, et tout à coup le challenge me fait sourire, assez bêtement, quand même.
Et puis je me dis que de toute façon je devrais arrêter d'imaginer et d'anticiper, parce qu'en fait ça ne sert pas à grand chose, et que Fiona me l'a répété pendant un long petit-déj de filles ce matin, et que du coup ça fini par rentrer.
N'empêche, il faudrait quand même que je vérifie sur une carte où il est, ce fameux restaurant italien que mon guide d'Edimbourg ne mentionne même pas. Ah, et éviter le garlic bread. Parce que ça met du persil entre les dents. Et que même si c'est bon c'est pas très joli. Quoique, finalement, autant être honnête sur la marchandise, après tout.
Pffff, moi j'aime pas les dates.
Je me dis qu'il serait peut-être temps que je soit attirée par les gentils garçons qui ne vont pas me laisser en miettes après quelques mois, même s'ils sont moins rock'n roll, et même s'ils ne sont pas biologistes. Mais j'ai vraiment du mal à me convaincre, j'avoue.
Et puis rien ne me dit que je l'ai convaincu, en fait, le garçon, et tout à coup le challenge me fait sourire, assez bêtement, quand même.
Et puis je me dis que de toute façon je devrais arrêter d'imaginer et d'anticiper, parce qu'en fait ça ne sert pas à grand chose, et que Fiona me l'a répété pendant un long petit-déj de filles ce matin, et que du coup ça fini par rentrer.
N'empêche, il faudrait quand même que je vérifie sur une carte où il est, ce fameux restaurant italien que mon guide d'Edimbourg ne mentionne même pas. Ah, et éviter le garlic bread. Parce que ça met du persil entre les dents. Et que même si c'est bon c'est pas très joli. Quoique, finalement, autant être honnête sur la marchandise, après tout.
Pffff, moi j'aime pas les dates.
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