mardi 30 novembre 2010

C'est quand qu'on va où ? (bis)

Il neige (encore), alors j'ai renoncé à défier les éléments.
Hier j'ai fait l'effort, après une semaine malade à rester à la maison à ne rien faire que bouquiner et regarder la télé avec un patch à la menthe sur le front pour faire baisser la fièvre, mais cette fois-ci non, cette fois je suis restée avec mon chat.
J'ai des trucs à faire, plein de boulot, toujours cette même figure à finir, toujours ce même papier qui doit repartir bientôt.
Et puis ce projet à écrire, aussi.

J'ai l'impression d'avoir raté le train quand même.
Je me leurre en essayant de me persuader que c'est juste un passage, un mauvais moment, ou que je me suis mise en mode "Noël" avant l'heure, d'où le manque de motivation, voire le dégout face à la pile de travail qui s'entasse. Comme si j'avais un "mode Noël". Ça se saurait.
Comme si ça ne faisait pas des mois que ça dure.
Je me leurre en me persuadant que c'est juste un effet secondaire, ma deuxième tentative de vie sans prozac, enfin avec juste 10mg tous les 3 jours pour l'instant, avec les sautes d'humeurs et les rages qui reviennent. J'avais oublié ce qu'on peut être frustré dans la vraie vie sans supplément de sérotonine.
Je me leurre en essayant de persuader chéri que ce qu'il nous faut c'est un bébé, un nouvel appart, des vacances, une soirée romantique, la dernière saison de 24 heures, enfin quelque chose quoi, vas-y, tu t'éclates au boulot, mais moi j'en ai marre d'être chercheur, ça marche pas, c'est trop dur, c'est trop exigeant, ça m'emmerde, je veux juste rentrer à la maison et lire un bouquin, et changer des couches pendant que la salade mijote, ou un truc comme ça, oui, pas me demander comment présenter mes résultats d'une autre façon pour la 63eme fois, et angoisser sur ce que je vais dire à mon nouveau chef lors de son prochain passage.
D'ailleurs la semaine dernière, il était là, de passage, et moi je suis tombée malade. Il n'y a pas de hasard.
Je voulais faire médecin avant. Je voulais aimer mon métier, me lever de bon pied, me trouver utile, avoir envie. A la place je fais chercheur, le cul entre 2 chefs, l'avenir pas très clair, l'horloge biologique en pleine panique, et avec de moins en moins de sérotonine pour trouver chéri amusant quand en fait il est énervant.
Je n'ai pas l'habitude de "ne pas faire", d'être "en grève" - en grève d'envie, d'idée, de bon vouloir.
J'ai l'impression d'avoir raté le train.
Et chéri avec ses même pas 30 ans, son nouveau postdoc et son refus de grandir m'agace.
Et le labo avec ma paillasse bien rangée, mes plantules qui pourrissent parce que je devais les transplanter il y a deux semaines, mon bureau où les papiers s'entassent, mon ordinateur qui plante toutes les demi-heures, le labo me gonfle.
Il reste quoi alors ?
Il est quand le prochain train ?

mardi 21 septembre 2010

Chéri à la Montagne

"- But, how do they make the holes in the cheese ? Do they inject air ?"

"- I can't stay here, let's move.
- why ?
- there are mushrooms.
- errr, and ?
- i feel like i'll inhale their spores. There's a guy that got a little fir tree growing in his lungs, you know !"

"- Don't breathe the spores ! You're going to turn into mushroom woman !!"

After loosing his 2nd shithead tournament (organised daily on the balcony facing the Mont Blanc):
"- I don't understand why you always win... i don't play sub-optimally !
- well, maybe i just play better
- but, that's the only way to play, following the rules !
- ...
- i don't mean "the rules", i mean the rules of optimal play !"

While playing the Mille Bornes, when he had a coup-fourré:
"- Cornichon !"

lundi 16 août 2010

Stuck.

Ces temps-ci, j'ai envie besoin de changement.
Le temps passe, les amis continuent à partir, à se marier, à faire des bébés, à faire des papiers, à partir en vacances, à déménager, et pas moi.
Je ne suis pas jalouse, et je ne compare même pas nos situations. C'est bien de les voir changer, de les voir progresser, de les voir rentrer bronzés. Ils ont des histoires à raconter, ça distrait.
Ceci dit, je me demande bien ce que je suis entrain de faire de mon temps à moi. Je n'ai plus envie de venir au labo. La démotivation m'a frappée de plein front au début de l'été, et comme souvent, j'hésite entre reprendre le taureau par les cornes, ou juste laisser tomber. D'habitude, je fais juste semblant d'hésiter. D'habitude, je sais qu'il n'est pas question d'abandonner. Mais cette fois-ci, je n'ai jamais été aussi tentée de baisser les bras.
J'ai juste besoin de vacances, c'est tout.
Ou que chéri arrête de passer ses soirées sur son ordinateur à sauter d'un bloc à un autre avec son couteau à la main (j'ai rarement vu un jeu aussi répétitif - et ça fait des mois que chéri est dépendant)
Ou qu'un truc arrive. Un changement. Une claque dans la gueule. Un pied au cul. Ou juste un nouveau projet. Même un cours de poterie ou un machin con, mais QUELQUE CHOSE. Ceci dit, je ne crois plus au prince charmant depuis des millénaires [le prince charmant étant une métaphore, hein, chéri est toujours mon chéri], et je sais bien que je me dois d'être PROACTIVE.
Hm.
Demain.
Peut-être.
La "proactivité", c'est pas gagné.

mardi 20 juillet 2010

Waterloo.

Puisque je n'ai plus tellement la motivation de me battre - mais que j'ai quand même super la rage.
Puisque je ne peux pas appuyer sur "envoyer".
Mais je peux toujours en rêver.

Hi fucking collaborator from hell,

Chatting with colleague X after she came back from the XYZ meeting in Prague, it came to my knowledge that you used some of my figures during your presentation (i.e. y2h and GFP-geneX degradation in myfavouritemutant/over-expresser).

I do not remember having: (1) sent you those figures and (2) authorized you to present my work. (ex)Boss has confirmed that she was unaware that you would use my figures for a public talk.
I have asked (ex)Boss to talk to you about this issue, but have been met with some "we need to be diplomatic" answer.

As i strongly disagree, i therefore have no choice but to address this issue myself.

It is absolutely UNACCEPTABLE for you to present data from a work you have not been involved with, without mine or (ex)Boss' express consent.

This cannot happen again.

Thanks,

Angry (yet defeated) kiara.


In science, you're either a twat or you get screwed.
Seems that i'm not good at being a twat.
AND fucking collaborator from hell's paper has been accepted where i was refused - even though his paper is shite, but hey, i shouldn't complain, i'm second author on his paper.
Because yeah, being author #2 is my trademark.
In the meantime, i wonder why i allowed people (including (ex)Boss) to screw me over for so long.

mardi 18 mai 2010

Leçon n°1

Bon, alors, quand un truc ne marche pas au labo, et sans raison aucune, le premier truc à faire, c'est de changer les solutions. Refaire les stocks de machins. Tout ça.
Pas tester 3 millions de trucs différents pendant 2 semaines en se tirant les cheveux.
Tout ça pour s'apercevoir un jour comme ça au hasard que le stock d'IPTG était mort.
Du coup forcément.
Mais enfin, j'ai appris ça y'a plus de 10 ans !
"le premier truc à faire, c'est changer les solutions"
...
what a goose !
...

jeudi 13 mai 2010

Who's the boss ?

J'aime bien mon nouveau chef.
Il me fait rire.
Enfin quand j'arrive à comprendre ce qu'il dit, soit à peu près 70% de son temps de parole, ce qui n'est pas si mal.
J'ai demandé à mon collègue hongrois si notre chef était plus compréhensible dans sa langue maternelle. Apparemment non.
Il mange ses mots, parle trop vite, oublie des passages, et pense plus vite qu'il ne parle. J'adore.
C'est bizarre de développer une nouvelle relation chef-postdoc, après plus de 7 ans de collaboration avec ma chef bien-aimée, avec laquelle je n'ai peur de rien, je peux tout raconter, et même raler ou me plaindre ou pleurer ou aller raconter un truc à la con (ceci dit, la plupart du temps je parle boulot, comme quoi je suis professionnelle).
Bref, c'est bizarre, à la fois agréable - le changement, le renouveau, tout ça - et en même temps déstabilisant - le changement, l'inconnu, tout ça.
Ceci dit, puisque nouveau chef ne passe qu'une petite semaine par mois en Ecosse, et que je suis toujours hébergée et continue à travailler avec ex-chef, c'est un peu le renouveau dans la continuité.
The best of both.
Mais quand nouveau chef m'a dit, il y a juste une heure "if you disseminate this information, i'll chop your head off" (et oui je l'ai fait répéter, et oui j'avais bien compris), j'ai été prise d'un doute.
Il est sérieux ou pas, là, le gars ?

mardi 11 mai 2010

Le masque de fer.

Avec notre "parlement pendu", je ne m'étais pas encore résignée totalement.
Mais voilà, c'est fait, l'ile est passée à droite, et Miss Maggie peut sourire dans sa tombe maison de retraite.
David Cameron.
Bon.
Pas le meilleur cru, l'élection 2010.
Pas que le new labour m'ait jamais vraiment convaincue, mais entre la peste et la grippe... bref.
C'est moi ou il semblerait que la nouvelle tendance européenne soit au sourire enjoleur et à la poigne de fer ?

jeudi 22 avril 2010

Are you ready ?

Hé oui, forcément, les années passent et les habitudes restent, tenaces.
Donc oui, oh, bon, demain (enfin tout à l'heure) j'ai conférence, avec talk à la clef, et évidemment non, ce n'est pas prêt.
Et oui, l'histoire à présenter est bouclée depuis des mois, et oui, je sais que je dois aller passer ma journée à Dundee depuis des mois aussi, mais non, ce n'est pas prêt.
Parce que si c'était prêt, je pourrai aller tranquillement dormir, et être en pleine forme demain matin aux aurores pour aller prendre mon train, mais non. Comme si ce n'était pas vachement plus important de faire autre chose que d'être prête pour un stupide talk pour une stupide conférence dans une stupide ville d'Ecosse.
Comme si.
Forcément.
Comme quoi, les années passent, les traits s'épaississent, les rides aux coins des yeux menacent d'apparaitre incessamment sous peu, mais je ne suis toujours pas prête.

lundi 12 avril 2010

Cher pays de mon enfance.

Contre toute attente, chéri et moi avons survécu à 4 jours de Loiret.
J'avoue, je ne sais pas encore comment, mais je ne suis pas sure de vouloir analyser la question de trop près.
Il faut admettre que tout avait bien commencé, avec un paternel même pas énervé d'atteindre le jour critique de ses 70 ans, enfin surtout grace au coup de fil matinal de ma nièce, comme quoi les petites filles de 5 ans, ca marche encore sur le vieux père. Du coup, ça s'annoncait bien, le père en forme, le chéri soulagé, les courses chez inter avec bière ET tarama achevées, la vie de rêve.
Mais bon, mais bon, comme le père restera toujours le père, 1 ou 2 jours c'est bien, 4 jours c'est beaucoup trop.
Au 3ème jour, je ne supportais plus les "ah tous ces connards", les "saleté de richots de parisiens qui [remplir avec un truc à la con]" et autres "il était à combien le gasoil ici ? Oh putain, ils se fouttent du monde", etc, etc, en boucle, non-stop, c'est trop bon une heure de voiture pour aller pique-niquer. J'envie chéri et son ignorance de la langue de Molière.
Bref.
Au 4ème jour, l'ambiance "Eve retourne en enfance" a atteint son paroxisme avec une bonne dispute des familles entre le père et sa femme, avec le père qui nettoie l'étagère du placard frénétiquement ET en gueulant alors que le chéri se planque au 1er étage devant la télé, en même temps chéri, je t'avais prévenu.
Du coup, hier, à 16h55, en sautant dans le RER à Etampes, on n'osait encore y croire.
Tranquilles pour facile 1 an maintenant.
Yess.
(et je ne parle même pas du fait que je me suis retrouvée en 1ère classe au retour [i love Air France], parce que ce serait trop d'un coup, là)

vendredi 26 mars 2010

Jiminy cricket

J'ai parfois l'impression d'être un agent double au labo.
A qui appartient ma fidélité ?
(ex)Chef à qui je ne peux rien cacher ?
Collègues avec qui je partage mon quotidien ?
Je me retrouve souvent au milieu, quand la communication semble dérailler.
Agent double ou middle man, je ne sais pas trop.
C'est que j'aime bien mettre les pieds dans le plat. C'est que lorsqu'il y a un froid, un souci, une difficulté, je n'aime pas cacher la poussière sous le tapis. Je suis plutôt du genre à attraper le taureau par les cornes. A essayer de savoir ce que les différentes parties pensent, ou revendiquent.
Je me retrouve avec plus d'informations qu’il ne m'en faut, et je dois filtrer et redistribuer en espérant ne pas trahir la confiance accordée par les uns et les autres. Jusqu'à présent ça marche, mais jusqu'à quand ?
Un jour je vais me retrouver le dos au mur, sous une montagne de reproches.
Aujourd'hui a encore été un exercice difficile, à jongler entre les sensibilités de l'une et les opinions de l'autre. A essayer de reformuler, de faire passer les messages sans laisser entendre que j'en sais plus.
C'est inconfortable. Et dangereux.
Aider mais trahir.
Agent double sans autre motif que d'améliorer la communication.
Pour une fois, je ne suis pas sure d'avoir raison.
(mais j'ai essayé de faire de mon mieux)

jeudi 25 mars 2010

Moi vouloir être chat.

Ces jours-ci, j'essaie de reprendre un peu le controle, mais ça marche moyen, j'avoue.
Même les to do lists ne sont pas suffisantes.
Et pourtant, j'ADORE ça, faire des listes.
Mais là non.

Entre le nouveau chef et son projet dans lequel je dois me jeter (même si ça ne m'interesse que moyen, d'autant plus que je sais qu'il y a concurrence, ce que je n'apprécie vraiment pas), celui que je veux développer pour un jour devenir grande (approuvé par nouveau chef, mais bon, si tu voulais quand même bien faire ça, et ça encore, oui, c'est plus urgent), la suite de mon projet avec ex-chef (dans le labo de laquelle je vis toujours, puisque nouveau chef est un peu SDF dans ce pays - sa fortune est ailleurs, et sa renommée partout), ce maudit papier qui a été refusé par Nature ET Science (après revue quand même chez Science, ce qui montre qu'on était intéressant, mais quand l'un des reviewers a décidé de ne rien comprendre et d'être borné, c'est pas facile facile de se battre), et qui n'est pas encore reparti mais bientot, ce petit papier de rien du tout mais qu'il faudrait quand même se dépêcher d'écrire (surtout qu'il y a concurrence), cette montagne de données à collecter (et le rapport à écrire !) pour une biotech qui m'a payée pour 2 mois alors qu'il va m'en falloir plus de 3 pour tout finir (mais on ne crache pas dans la soupe, je sais, je sais), et avec tout ça les 70 ans du père dans 15 jours (et je lui offre quoi moi ?), les non-vacances en perspective pour cette année encore (j'ai trop hate), le chéri overworked and underpaid qui passe ses soirées à travailler / tuer des méchants en ligne pour se relaxer (ce qui ne me relaxe PAS DU TOUT), mes sautes d'humeur avec certains collègues de labo qui de temps à autre ME GONFLENT (et heureusement j'ai bien dit CERTAINS, et seulement PARFOIS, et puis c'est peut être moi qui suis gonflante, aussi).

Bref. Entre tout ça.
Je ne sais plus trop où donner de la tête.
Ce qui s'est traduit pendant plusieurs semaines par une paralysie incontrolable, et c'est donc pour ça que j'essaie de reprendre controle.

Et quand je vois mon chat s'enrouler sur elle-même pour sa petite sieste du matin alors que je pars au labo, je suis juste JALOUSE.

lundi 22 mars 2010

My journey to mental exhaustion citizenship ?

J'ai entassé plein de trucs dans mon cerveau ce WE.
Qu'il y a 646 députés à Westminster, mais seulement 129 chez nous.
Qu'il y a 2.7% de musulmans au Royaume-Uni, et 0.2 millions (soit 0.4% de la population) d'immigrés d'origine chinoise.
Qu'il y a 53 états membres du Commonwealth, que le conseil d'Europe a été créé en 1949, et le traité de Rome signé en 1957 (mais le RU n'a rejoint l'Europe qu'en 1973, meme s'il est un membre fondateur du conseil d'Europe).
Que les femmes ont obtenu le droit de vote en 1918, mais le droit de vote au même age que les hommes en 1928.
Qu'on ne peut pas divorcer lors de sa premiere année de mariage, et qu'une TV license coute un peu plus de £130.
Et tellement plein d'autres trucs que j'ai l'impression d'avoir déja tout oublié.
"Life in the UK" test, dans 8 heures pile poil.
Moi qui croyais qu'il suffisait juste de pouvoir enfiler des bieres et citer Dr Who dans le texte pour devenir britannique.
Ben c'est pas gagné, tout ça...

lundi 15 mars 2010

Stagnation.

Aujourd'hui, j'ai attendu la plombier.
Pendant des heures.
Même que je me suis rendormie en l'attendant - j'ai du mal à rester éveillée en pyjama, j'ai du mal à m'habiller quand je n'ai pas pris de douche, et j'ai du mal à prendre une douche avec 15cm d'eau stagnante noirâtre et nauséabonde dans le bac.
Bref.
J'ai attendu le plombier.
Quand je me suis donc re-réveillée, le plombier était en retard.
J'ai été voir mon bac à douche.
Vide.
J'ai fait couler de l'eau.
Aucun problème.
J'ai appelé le plombier - il a dit qu'il venait tout de suite oui, oui, en retard mais là j'arrive.
Je lui ai dit que c'était trop tard - la magie de l'emmerdement maximum avait fait effet.
Ce putain de tuyau bouché, celui qui m'a fait rater mon meeting hebdomadaire avec ex-chef (parce que chef n'est plus ma chef, mais c'est une autre histoire), celui qui m'a fait paniquer et appeler copine postdoc pour qu'elle mette en route mes trucs, please oh pretty please, celui qui m'a empêché de me brosser les dents, de me laver les mains ou de prendre une douche, bref, ce putain de tuyau bouché du lundi matin va bien maintenant.
Il a digéré.
En définitive, une bonne façon de commencer la semaine.
NOT.

mardi 12 janvier 2010

48 heures.

48 heures, quand on y pense, c'est bien, c'est court, ca évite les faux espoirs.
Ca permet de passer au plan B - heu, quel plan B ? - sans attendre pour des prunes.
Autant se faire rejeter vite fait bien fait, qu'après des semaines et des mois d'attente.
En 48 heures.
Même si quand même, je ne suis pas d'accord, le sujet est large ET à la mode, la nouveauté est incontestable, les figures sont bien faites et j'ai suivi absolumment toutes les règles.
Mais, bon, voilà, 48 heures ont suffit pour briser mon rêve de ces 6 derniers mois.
N'empêche, cet empaffé d'éditeur de Nature, j'suis sure qu'il n'y a même pas jeté un coup d'oeil, à mon papier...
Ca commence bien 2010 !